mardi 31 octobre 2017

Livroscope's Villains #10: Retour au chaos de Craig Shaw Gardner.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! On se retrouve aujourd’hui pour conclure cette nouvelle édition du mois Hello Halloween, consacré… à Halloween (oui, c’est plutôt évident). Après avoir parlé de méchants pour jeunes et moins jeunes, de vrais monstres ou de monstres fictifs, nous allons terminer ce mois avec mes copains les vampires. Je n’ai pas résisté à l’idée de craquer pour un autre tome de mon péché mignon, les romans Buffy. C’est cette fois Retour au chaos de Craig Shaw Gardner que j’ai choisi de lire, un roman mêlant vampires, vengeance et druides. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)

Le Livroscope’s Villains :
Pour démarrer sur de bonnes bases, voici quelques informations concernant ce rendez-vous du mois. Depuis la création du blog, j’ai décidé de mettre Halloween à l’honneur chaque mois d’Octobre. Il s’agit de ma période préférée de l’année, alors pour la célébrer, je mets les petits plats dans les grands. Au programme, je vous proposerai dix chroniques consacrées cette année aux méchants, aux villains, aux bad guys. Il y aura de tout : du méchant culte, du livre, de la série télévisée, du cinéma… Bref, beaucoup de surprises sont à venir ! Je vous invite à découvrir mes précédents articles Halloween en suivant le lien ci-dessous !


Buffy contre les vampires sur le Livroscope :
S’il y a bien un univers vampirique dont je parle beaucoup sur le blog, c’est Buffy contre les vampires ! Fan de la série avec Sarah Michelle Gellar, j’ai souvent eu l’occasion de parler de celle-ci mais aussi des livres dérivés publiés notamment à la fin des années 90 et au début des années 2000 alors qu’elle était en plein essor. Si vous aimez Buffy et que vous avez envie de jeter un œil aux précédentes chroniques que je lui ai consacrée, je vous invite à suivre le lien ci-dessous !


Qui est Craig Shaw Gardner ?
Comme il s’agit d’une saga de livres inspirés d’une série télévisée, il est commun que chaque roman (ou presque) soit écrit par un auteur différent. Et il n’est pas rare non plus que les auteurs en question soient justement spécialisés là-dedans, c’est-à-dire dans l’écriture de romans tirés de séries, films ou même jeux vidéo. Ce n’est cependant pas vraiment le cas de notre auteur du jour, Craig Shaw Gardner. Né en 1949, cet américain est un amoureux de fantasy. Il est d’ailleurs connu pour ses nombreuses trilogies et sagas de fantasy, et il s’est même spécialisé dans un genre bien particulier : la fantasy parodique, à l’image d’auteurs comme Terry Pratchett. On peut découvrir son univers loufoque sur son site internet, que je vous laisse en lien ci-dessous. Gardner a cependant aussi écrit plusieurs novélisations de films ou séries, dont Buffy, Angel ou Batman !


Retour au chaos :
Résumé :
A Sunnydale, Buffy vit sa vie de tueuse, avec sa routine faite de patrouilles, de pieux et de bagarres avec des vampires. Ses amis l’assistent comme ils le peuvent dans sa quête et Willow a même une idée : elle veut mettre à profit ses talents informatiques pour créer un logiciel pour prévoir les attaques à venir. Mais le logiciel propose des résultats étranges, comme si Sunnydale n’allait plus être le théâtre d’événements surnaturels. Est-ce que ces résultats surprenants ont un rapport quelconque avec la venue d’un groupe de druides arrivés tout droit du Royaume-Uni ? Et pourquoi Cordelia, déjà désagréable et égoïste dans son état normal, se montre encore plus infâme avec Alex et le reste du Scooby-Gang ? Buffy va devoir enquêter…

Ce que j’ai pensé du livre :
Dans ma précédente chronique du mois sur les romans Buffy, je vous l’ai dit : avec ce genre de livres, on a de tout. Du bon et du moins bon. Du formidable et du moins formidable. Le résumé de Retour au chaos m’intriguait, en raison de la présence de druides : il n’est pas rare que le folklore européen (et particulièrement anglo-saxon) soit utilisé dans les romans Buffy, et c’est en général un élément que j’apprécie. J’étais curieuse de voir ce que Craig Shaw Gardner, que je ne connaissais pas auparavant, allait nous proposer. Au final, ce livre est plutôt plaisant et je pense qu’il s’agit là d’un des meilleurs romans Buffy que j’ai lus jusqu’à présent.

Alors entendons-nous bien, il ne s’agit pas d’un chef d’œuvre absolu, ni d’un roman que je relirai plusieurs fois. Cependant, par rapport à d’autres productions similaires, l’auteur a fait un travail plus que correct, et je vous propose de découvrir pourquoi en un peu plus de détails. Commençons par le style. Dans son ensemble, le livre est bien écrit. On sent que Craig Shaw Gardner n’en est pas à son coup d’essai et qu’il maîtrise plutôt bien sa petite affaire. Le roman se lit bien et il y a de bonnes idées. Par exemple, il est parvenu à bien retranscrire les sentiments des personnages et à bien reprendre leur personnalité propre. Alex est Alex, Cordelia est Cordelia, Buffy est Buffy.

L’univers de la série télévisée est donc plutôt bien respecté dans son ensemble, ce qui est toujours un bon point, mais ce que j’apprécie aussi beaucoup, c’est que les ajouts faits par Gardner sont également très cohérents avec le monde original. Les druides sont par exemple, selon moi, une très bonne idée : on a vu dans la série des sorciers, des magiciens, des démons, des vampires et beaucoup d’autres créatures, alors les druides ne me paraissent pas être une mauvaise idée. Leur rôle et leur origine sont suffisamment développés pour que ça tienne la route, bref, c’est une bonne idée !

Toujours dans les ajouts, je pense aussi aux personnages secondaires crées par l’auteur, notamment Gloria : là encore il parvient à créer un background équilibré qui ne prend pas le dessus sur l’intrigue principale tout en restant intéressant. J’ai beaucoup aimé cet effort d’apporter de la dimension à l’intrigue et d’étoffer un peu l’univers. J’ai plutôt bien aimé Naomi, en particulier, qui dégage un sacré charisme. Bon point donc pour ces personnages secondaires réussis !

Passons à présent à l’intrigue. Comme dans beaucoup de romans Buffy, je ne peux m’empêcher de noter un petit point négatif qui est que les intrigues sont souvent un peu prévisibles et qu’on sait toujours un peu à quoi s’attendre. Cependant, malgré ce côté un peu gênant, Gardner nous propose une intrigue bien rythmée, avec de bons éléments et de l’action. On ne s’ennuie pas et on a du mal à lâcher le livre tant il est divertissant. Il évite par là un autre écueil que je trouve souvent dans les romans Buffy : les longueurs inutiles.

Il les évite notamment en utilisant habilement ses sous intrigues : elles ont toutes, ou presque, un lien avec l’intrigue principale. Ce qui fait que non seulement on n’a pas l’impression de perdre du temps avec des histoires secondaires inintéressantes, mais qu’en plus tout est bien résolu à la fin du roman. On termine le livre avec une histoire complète, sans un sentiment d’inachevé. Et ça, c’est plutôt bien.

Au final, j’ai assez bien aimé ma lecture de Retour au chaos. C’est un des romans Buffy les plus aboutis que je connaisse jusqu’à présent et il regorge de bonnes idées. Je pense qu’une intrigue similaire, à quelques modifications près, aurait tout à fait eu sa place dans la série télévisée. J’en ressors donc satisfaite !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! C’est sur cette note que notre mois Halloween de l’année s’achève, dès demain le programme du Livroscope reprendra un cours moins effrayant ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee

Livroscope's Villains #9: Disney Descendants de Kenny Ortega (2015).



Bonjour à tous et à toutes ! 
Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous passez une bonne journée ! On se retrouve aujourd’hui pour la neuvième des dix étapes de mon mois Halloween : pour cette nouvelle édition du Hello Halloween, j’ai décidé de me focaliser sur les méchants, les villains, les êtres machiavéliques. Des personnages pareils, on en retrouve notamment dans l’univers enchanteur des films Disney. Si on pense à Aladdin, Snow White ou encore Sleeping Beauty, on pense aussi, inévitablement, à Jafar, la Evil Queen et Maleficent. Et si ces personnages avaient des enfants ? C’est cette idée que le téléfilm Disney Descendants, sorti en 2015, nous propose d’explorer : je vous invite à le découvrir dans cette chronique. En espérant qu’elle vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)
 
Livroscope’s Villains :Pour démarrer sur de bonnes bases, voici quelques informations concernant ce rendez-vous du mois. Depuis la création du blog, j’ai décidé de mettre Halloween à l’honneur chaque mois d’Octobre. Il s’agit de ma période préférée de l’année, alors pour la célébrer, je mets les petits plats dans les grands. Au programme, je vous proposerai dix chroniques consacrées cette année aux méchants, aux villains, aux bad guys. Il y aura de tout : du méchant culte, du livre, de la série télévisée, du cinéma… Bref, beaucoup de surprises sont à venir ! Je vous invite à découvrir mes précédents articles Halloween en suivant le lien ci-dessous !
 
Livroscope – Halloween.

Les articles Disney :Sur le Livroscope, j’aime bien vous parler de mes passions. La lecture est la plus présente (heureusement, c’est un blog littéraire !), tout comme d’autres de mes centres d’intérêt : le cinéma, les séries ou encore Disney. Grande fan de la souris et de ses amis depuis l’enfance, j’aime vous raconter mes excursions à Disneyland Paris ou vous présenter des films Disney. Il existe donc sur le blog un libellé rassemblant toutes mes chroniques à ce sujet, que je vous laisse consulter via le lien ci-dessous si jamais vous en voulez encore ! 
 
Livroscope – Disney. 

Descendants (2015) :Quelques informations sur le téléfilm :Disney, ce n’est pas que des films sur grands écrans ou des séries du type Hannah Montana. Non, Disney, c’est aussi des téléfilms, dont certains connaissent un immense succès. L’exemple le plus célèbre, et qui parlera sans doute à tout le monde, c’est High School Musical. Ce téléfilm mettant en scène un groupe de lycéens musiciens et sportifs a été un tel phénomène qu’il s’est vu décliné en deux suites, dont une conclusion au cinéma. En 2015, Disney sort un nouveau hit télévisuel : Disney Descendants, réalisé par Kenny Ortega. Né en 1950, Kenny Ortega officie non seulement au cinéma (avec Hocus Pocus ou Dirty Dancing, par exemple) mais aussi à la télévision : c’est d’ailleurs lui qui s’est chargé de la réalisation d’High School Musical. On comprend mieux pourquoi Disney a voulu lui confier ce projet ! 
Tout comme High School Musical, Descendants est un film de type comédie musicale, c’est-à-dire comprenant des numéros chantés par les acteurs. Le film, qui a été entouré d’une grosse campagne marketing, s’accompagne notamment de la publication de romans (dont un par Melissa de la Cruz). Le casting est principalement composé de jeunes acteurs : Dove Cameron, devenue une vraie star depuis la sortie de ce téléfilm, joue Mal ; Sofia Carson joue Evie, Mitchell Hope interprète Ben, tandis que Cameron Boyce joue Carlos. Mais on peut noter également la présence d’acteurs plus célèbres, comme Kristin Chenoweth (Pushing Daisies) qui campe une incroyable Maléfique.
Le téléfilm fut un énorme succès, ce qui a conduit non seulement à la production de séries dérivées, mais aussi à la réalisation d’un second opus sorti cette année. Celui-ci a rencontré un succès similaire à son prédécesseur et on peut donc s’attendre à un troisième volet… En attendant, je vous invite à visionner quelques images de Descendants pour voir ce que ça donne !
 



Résumé :Après leur mariage, Belle et Adam (anciennement la Bête) ont décidé de fonder le royaume d’Auradon, rassemblant toutes les communautés pour créer une grande puissance dont ils ont banni tous les êtres maléfiques. Jafar, Cruella, Maléfique ou encore la Evil Queen sont tenus à l’écart, sur une île nommée Isle of the Lost. Ils y vivent avec leur progéniture, espérant un jour reprendre la place dont ils ont été déchus. Maléfique, surtout, est prête à tout pour retrouver sa grandeur passée. Un jour, Ben, le fils de Belle, décide de faire venir quatre enfants de l’île à Auradon, dans l’espoir de nouer avec eux des liens et de rétablir une sorte de paix. Mal, fille de Maléfique, Jay, fils de Jafar, Carlos, fils de Cruella et Evie, fille de la Evil Queen, sont choisis pour s’y rendre. Mal est déterminée à saisir cette opportunité pour aider sa mère à se libérer de sa prison. Mais arrivée sur place, ses sentiments risquent de changer…

Don’t you wanna be finger licking evil to the bone ?
Même si les univers Disney sont variés, avec des influences venues du monde entier et des éléments qui permettent de les distinguer, ils suivent presque tous la même logique : une intrigue basée sur une formule vieille comme le monde, à savoir « les gentils contre les méchants ». Et les films Disney regorgent de méchants, tout aussi cultes que les héros qu’ils affrontent : Maléfique, Jafar, Cruella et Evil Queen sont ceux que l’on retrouve par exemple dans Descendants. Mais le focus n’est pas sur eux. Non, ici on s’intéresse à leurs enfants.
Descendants explore une question assez connue : si nos parents sont mauvais, le sommes-nous aussi ? Mal, Jay, Carlos et Evie ont été élevés dans cette idée qu’ils doivent faire le mal, ils ont grandi accompagnés de figures maléfiques, tenus à l’écart du reste du monde comme leurs parents. Leurs repères sont foncièrement mauvais. Et leurs parents veulent qu’ils soient mauvais, comme en témoigne la chanson Evil like me, interprétée par Maléfique à sa fille.
L’idée d’ouvrir les portes d’Auradon aux enfants des méchants vient de Ben, qui pense que la méchanceté n’est pas héréditaire. Et c’est la grande question que nos « héros » devront se poser dans ce téléfilm : veulent-ils suivre la voie de leurs parents, ou au contraire se faire leur propre chemin ?
 
Ce que j’ai pensé de ce téléfilm:Je suis sûre qu’à force de lire mes chroniques sur Disney, vous pensez qu’à chaque fois qu’un film sort, je suis la première à le regarder. Surtout si on y trouve des méchants, ma grande passion. Et pourtant, lorsque Descendants a fait son apparition sur le petit écran, je n’étais pas vraiment motivée à l’idée de le regarder. Déjà à cause de l’énooooorme pub qui a été faite autour de ce téléfilm (oui, c’est cocasse : être agacée par du marketing Disney…), mais aussi parce que j’étais très sceptique vis-à-vis du concept : les enfants des méchants, ça me paraissait être juste une tentative de servir la même sauce mais diluée pour tenter d’attirer un public plus jeune. Autant le dire, lorsque j’ai eu l’occasion de me mettre devant, je ne partais pas confiante. Pour au final être plutôt agréablement surprise…


J’aime faire dans le paradoxe : quand j’avais vu les premières affiches du téléfilm, je n’avais pas pu m’empêcher de trouver les costumes un peu too much, voire même un peu cheap pour certains. Je trouvais l’identité visuelle un peu ridicule et je pensais que c’est ce que j’allais le moins aimer dans ce film. ERREUR, c’est un de mes éléments préférés au final. J’ai trouvé le film vraiment très joli visuellement : j’ai accroché à cet univers très coloré et dynamique. Les décors sont jolis, les costumes sont soignés et bourrés de petits détails. C’est un monde qu’on aurait envie de visiter et qui est très réussi en terme de production design.
 
Pour les fans de Disney, c’est d’autant plus intéressant car il y a énormément de références aux films originaux : c’est vraiment amusant de retrouver des personnages qu’on aime (même si certains ont un peu pris cher, il faut être honnête…) et de voir ce qu’ils sont devenus dans cet univers-là. Kenny Ortega utilise habilement ces références et livre un film bien filmé, bien soigné, qui fait le job. Rien à redire là-dessus !
 
L’intrigue, quant à elle, n’est honnêtement pas le truc le plus original de ce téléfilm. Le point de départ, en revanche, est plutôt sympa et bien exploité : j’ai toujours voulu savoir ce que ça donnerait si les univers Disney étaient rassemblés, et le résultat est ici réussi. Nous suivons les aventures de Mal et ses amis, et l’histoire se destine très visiblement à un public plutôt jeune (pré-ados et adolescents) qui se reconnaitront dans les thématiques assez universelles abordées dans le film : la quête d’identité, les relations familiales parfois compliquées, les amitiés avec les copains…
 
Si l’histoire ne transpire pas l’originalité, elle est tout de même bien racontée : le film dure environ deux heures, deux heures menées tambour battant et au cours desquelles ils se passent toujours quelque chose. Je ne me suis pas ennuyée, c’est dynamique, c’est catchy, entraînant… La fin est une bonne conclusion qui laisse aussi le champ ouvert à une potentielle suite (une bonne idée puisqu’effectivement, il y a eu une suite). Le rythme est en grande partie donné par les numéros musicaux. Kenny Ortega est un pro de ce genre de scènes, ne serait-ce que grâce à High School Musical : les chorégraphies sont bien gérées et les chansons sont typiques des productions Disney : on a envie de taper dans les mains, elles restent bien en tête. De vraies petites réussites ! 
Pour ce qui est du casting, j’ai globalement bien aimé les acteurs principaux et en particulier Dove Cameron et Sofia Carson : elles sont très charismatiques et je comprends que les ados en soient fans ! Elles ont une forte présence à l’écran en plus de savoir bien chanter, jouer et danser. Grosse surprise aussi pour Kristin Chenoweth, que j’adore. A mes yeux elle est trop peu présente au cinéma et à la télévision. Elle joue ici une Maléfique absolument jouissive, un vrai bonheur !
 
Au final, j’ai donc passé un bon moment avec Descendants. C’est clairement un téléfilm qui s’adresse aux jeunes et aux fans de Disney mais qui remplit très bien son rôle. C’était une bonne surprise et je vais prochainement visionner sa suite, en espérant être autant conquise ! En tout cas, si vous cherchez un film familial pour Halloween, n’hésitez pas à y jeter un œil !
 
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! Je vous réponds toujours avec plaisir ! On se retrouve très vite pour le dernier article Halloween de l’année, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)
 
AnGee.

lundi 30 octobre 2017

Livroscope's Villains #8: Petite sélection Jack the Ripper.




Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! On se retrouve aujourd’hui pour un nouvel article Halloween dans lequel je vous propose quelque chose d’un peu différent. Jusqu’à présent, je vous ai parlé uniquement de fictions, de personnages imaginaires et d’univers plus ou moins fantasy. Aujourd’hui, j’ai envie de m’attaquer à une figure historique et effrayante : Jack the Ripper, connu en français sous le nom de Jack l’Eventreur. Ce terrible serial killer qui a sévi en 1888 à Whitechapel reste encore à ce jour l’un des mystères les plus intriguants de l’histoire. Lorsque j’avais travaillé sur mon mémoire consacré entre autres à la criminalité victorienne, je m’étais rendue compte que l’affaire de Jack l’Eventreur avait et continue toujours de nourrir l’imagination d’auteurs et artistes. Films, séries, romans et autres supports de fiction : des dizaines et des dizaines d’œuvres sont consacrées ou parlent de Jack l’Eventreur. Pour celles et ceux qui s’intéresseraient à ce cas et aimeraient voir comment cette histoire a pu inspirer divers artistes, je vous invite à poursuivre votre lecture :)

Livroscope’s Villains :
Pour démarrer sur de bonnes bases, voici quelques informations concernant ce rendez-vous du mois. Depuis la création du blog, j’ai décidé de mettre Halloween à l’honneur chaque mois d’Octobre. Il s’agit de ma période préférée de l’année, alors pour la célébrer, je mets les petits plats dans les grands. Au programme, je vous proposerai dix chroniques consacrées cette année aux méchants, aux villains, aux bad guys. Il y aura de tout : du méchant culte, du livre, de la série télévisée, du cinéma… Bref, beaucoup de surprises sont à venir ! Je vous invite à découvrir mes précédents articles Halloween en suivant le lien ci-dessous !


Jack the Ripper, c’est qui ? C’est quoi ?
Même si vous n’êtes pas experts en histoire victorienne, je suis sûre que le nom de Jack the Ripper éveille en vous de nombreuses images. Il s’agit d’une des affaires non résolues les plus célèbres de l’histoire, et encore aujourd’hui on tente de la résoudre et de découvrir l’identité se cachant derrière ce surnom. Je ne vais pas vous détailler tout le déroulé de ce cas, mais voici les informations les plus importantes : en 1888, plusieurs prostituées travaillant dans le quartier plutôt mal famé de Whitechapel sont assassinées en l’espace de quelques semaines. Des meurtres d’une violence incroyables, accompagnées de mutilations effrayantes et sans précédent. Le presse s’empare du phénomène, on cherche désespérément l’identité de l’homme commettant ces actes horribles. De nombreux suspects sont évoqués, mais jamais l’affaire ne sera résolue. Jack l’Eventreur est aujourd’hui un personnage qui a franchi la frontière entre le réel et la fiction, nourrissant nombre de romans et films. Si vous souhaitez en savoir plus sur Jack l’Eventreur, je vous invite à regarder la vidéo de Linksthesun à ce sujet. Elle date un peu mais elle résume bien les faits (attention, à réserver à un public averti).

Petite sélection :
Si on se penche sur les œuvres avec Jack l’Eventreur, il est difficile de ne garder que quelques films ou livres à son sujet tellement ils sont nombreux. Pour ma sélection, j’ai privilégié deux critères : tout d’abord, la facilité pour trouver les œuvres en question. Certaines nouvelles ou histoires le mettant en scène sont très vieilles (la fascination pour ce serial killer remonte à la fin du 19ème siècle) et ne sont donc pas forcément simples à trouver. Ensuite, j’ai essayé de vous proposer un peu de tout : du roman, du cinéma, du manga, de la série… Histoire de varier un peu les supports ! N’hésitez pas à me laisser d’autres suggestions dans les commentaires, et j’en profite aussi pour préciser que cet article n’a aucunement pour but de « glorifier » Jack l’Eventreur, dont les actes sont absolument horribles, mais de plutôt s’intéresser à la façon dont il est représenté dans la fiction.

Anno Dracula :
Pour démarrer ce petit pêle-mêle, j’ai choisi de vous parler d’un de mes romans préférés : le premier tome de la saga Anno Dracula de Kim Newman. J’y avais déjà consacré une chronique, mais pour ceux qui n’auraient pas envie ou le temps de la lire, voici l’intrigue : en 1888, les vampires vivent au grand jour et Dracula est très proche de la reine Victoria. L’histoire mélange de nombreux univers fictifs et réels, vampires et personnalités historiques sur fond d’enquête policière. En effet, une série de crimes affreux sur des prostituées terrifie la population londonienne. Qui se cache derrière tout ça ?
Je recommande ce roman non seulement en raison de la richesse de l’imaginaire de Kim Newman conjuguée à sa plume fantastique, mais aussi pour la façon très habile qu’il a de conjuguer fictif et Histoire avec un grand H. Si vous connaissez les faits autour de Jack l’Eventreur, sa façon de réinterpréter les faits est vraiment intéressante.
A conseiller aux fans : du 19ème siècle, des petits pavés, des mélanges surprenants.

Black Butler :
Passons maintenant à un autre univers que j’aime beaucoup: les manga. Et oui, même le Japon est intrigué par Jack l’Eventreur, comme le montre le second tome du très célèbre manga Black Butler. Cette série, très populaire, raconte les histoires de Ciel Phantomhive, noble orphelin britannique toujours flanqué de Sebastian, son étrange majordome. Ensemble, ils travaillent à résoudre des problèmes que la reine Victoria ne souhaite pas voir ébruités. Dans le second volet de ses aventures, donc, Ciel se retrouve à devoir enquêter sur une série de meurtres de prostituées. En plus du très beau travail visuel de Yana Toboso, le mangaka de Black Butler, c’est l’originalité de l’identité du tueur qui rend ce manga particulièrement intéressant. Et si vous n’avez pas envie de vous lancer dans une série de manga à rallonge, il ne s’agit que du second tome, vous pouvez vous arrêter ensuite si vous le souhaitez ! Mais il faut le savoir, cet univers risque de vous captiver…
A conseiller aux fans : de manga et d’ambiance noire.

From Hell :
Nous allons à présent combiner deux supports différents pour notre troisième choix : le cinéma et les comics. Dans une précédente chronique, je vous avais parlé du film From Hell, sorti en 2001, réalisé par les frères Hughes et qui mettait notamment en scène Johnny Depp. Ce film est basé sur un comics du célèbre Alan Moore, connu aussi pour Watchmen. C’est donc les deux que je vous conseille. C’est un angle plus réalise qui nous est cette fois proposé, si on compare à Black Butler et Anno Dracula : on retrouve Abberline, véritable inspecteur de Scotland Yard qui fut chargé d’enquêter sur les crimes. L’intrigue se focalise aussi sur certaines théories véritables évoquées à l’époque et bien après les meurtres pour tenter de trouver l’identité de Jack l’Eventreur. Deux œuvres intéressantes et que je vous conseille !
A conseiller aux fans : de l’univers sombre d’Alan Moore, de Johnny Depp et de films à suspens.

Whitechapel :
Ne laissons pas les séries télévisées de côté ! Ces dernières années, deux d’entre elles ont proposé des intrigues tournant autour de Jack l’Eventreur : Ripper Street (rien que le nom suffit à faire comprendre quel sera le sujet), que je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion de voir, et Whitechapel. Whitechapel, série en quatre saisons par la chaîne britannique ITV, se déroule dans le quartier du même nom : Joseph Chandler, joué par Rupert Penry-Jones, se retrouve à rejoindre la branche de Scotland Yard qui y est située. Avec une équipe pas forcément ravie de travailler avec lui, il va devoir tenter de résoudre une bien mystérieuse affaire. En effet, quelqu’un s’amuse à reproduire les meurtres de Jack l’Eventreur… Une version moderne, avec un très bon casting et très prenante. 
A conseiller aux fans : de Sherlock, de séries britanniques et de séries policières.



Sherlock Holmes en veux-tu, en voilà :
Il me paraissait compliqué de ne pas évoquer dans cet article cette grande figure littéraire qu’est Sherlock Holmes : très populaire à la période des crimes de Jack l’Eventreur, il a su traverser les décennies en se modernisant et en inspirant sans cesse de nouvelles générations. Ce n’est donc pas une grande surprise que de retrouver une GROSSE quantité d’œuvres associant les deux personnages. Sherlock représentant le meilleur détective au monde, qui de mieux placé pour découvrir l’identité de Jack l’Eventreur ? Jeu (Mr. Jack), film (Sherlock Holmes contre Jack l’Eventreur) ou encore roman (Duel en enfer), il y a du choix ! Je vous invite donc à farfouiller pour trouver ce qui vous plaira le plus !
A conseiller aux fans : du célèbre détective d’Arthur Conan Doyle.

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique un peu particulière vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee. 

Livroscope's Villains #7: La chasse sauvage de Nancy Holder & Christopher Golden (Buffy).



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Après une petite incursion dans l’univers vampirique et canadien de Tanya Huff, j’ai décidé de rester dans le monde des dents longues avec une chronique sur un roman adapté d’une de mes séries préférées : Buffy contre les vampires ! Il n’était pas rare, dans les années 90, que les séries télévisées populaires se voient déclinées en romans ou comics. J’ai déjà eu l’occasion de vous présenter plusieurs romans Buffy, et c’est cette fois La chasse sauvage, de Nancy Holder et Christopher Golden, que je vous propose de découvrir. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)

Livroscope’s Villains, le rendez-vous Halloween :
Pour démarrer sur de bonnes bases, voici quelques informations concernant ce rendez-vous du mois. Depuis la création du blog, j’ai décidé de mettre Halloween à l’honneur chaque mois d’Octobre. Il s’agit de ma période préférée de l’année, alors pour la célébrer, je mets les petits plats dans les grands. Au programme, je vous proposerai dix chroniques consacrées cette année aux méchants, aux villains, aux bad guys. Il y aura de tout : du méchant culte, du livre, de la série télévisée, du cinéma… Bref, beaucoup de surprises sont à venir ! Je vous invite à découvrir mes précédents articles Halloween en suivant le lien ci-dessous !


Holder, Golden & Summers :
Je l’ai mentionné plus haut, ce n’est pas la première fois que Buffy est à l’honneur sur le blog : j’ai en effet souvent consacré des articles à la jeune tueuse de vampires, que ce soit pour des mois Halloween ou des Challenges autour des vampires. Et il se trouve aussi que j’ai déjà eu l’occasion de parler de Nancy Holder et de Christopher Golden, qui ont écrit plusieurs romans tirés de l’univers de Buffy, parfois à quatre mains comme c’est encore le cas ici. Je vais donc éviter de me répéter, et je vous invite à la place à suivre le lien ci-dessous qui vous mènera à mes précédents articles sur Buffy !


La chasse sauvage :
Résumé :
Depuis son retour de Sunnydale, Buffy n’a pas encore complètement retrouvée ses marques. Si sa mère, Joyce, est désormais au courant de ses activités de tueuse, les relations entre les deux sont encore très tendues. Les choses ne s’arrangent pas lorsque de nombreux adolescents se mettent à disparaître. On pense à des fugues, mais Buffy, Giles, Willow, Alex et les autres se rendent vite compte qu’un problème d’ordre surnaturel pourrait en réalité se cacher derrière tout cela. Qui en veut aux jeunes de Sunnydale ? Où ses derniers sont-ils passés ? Et quel rapport y a-t-il avec la petite fête médiévale qui s’est installée en ville ?

Ce que j’ai pensé du livre :
Aaaah, les séries des années 90 ! Charmed, Roswell, Buffy et les autres, de grands souvenirs pour les personnes ayant grandi à cette période. Certaines séries devenaient de tels phénomènes qu’un large merchandising était mis en place pour 1) se mettre beaucoup d’argent dans les poches, 2) faire plaisir aux fans. Les livres dérivés faisaient partie des incontournables et Buffy a eu droit à une grande série de romans inspirés de ses aventures. Comme ces romans sont écrits par divers auteurs, la qualité n’est pas toujours égale et, il faut bien le dire, les déceptions sont fréquentes. Que dire de La chasse sauvage ? Et bien ce n’est pas le pire des romans Buffy, mais c’est également loin d’être le meilleur.

Commençons par le style. Ce n’est pas la première fois que je me plonge dans un livre de Christopher Golden et Nancy Holder, j’ai déjà eu l’occasion de me pencher sur leur travail plus d’une fois. Leur façon d’écrire n’est pas révolutionnaire ou particulièrement mémorable, mais leur plume est fluide et lisible. Le roman se lit bien, c’est assez bien écrit, et je n’ai donc rien à redire là-dessus.

 C’est toujours un plaisir pour moi de retrouver les personnages de l’univers de Buffy, car je les adore. J’aime en particulier Buffy (qui, avec les années, devient de plus en plus mon personnage favori, alors que j’avais tendance auparavant à préférer Willow), Willow, Oz et Giles. Le piège de ce genre de livres réside souvent dans la façon de retranscrire les émotions et caractères des personnages : si on colle trop à la série, c’est too much, si en revanche on s’en éloigne, on n’a plus l’impression de lire un roman Buffy. Globalement, on retrouve bien les personnages, même si j’ai été assez surprise par Joyce : je n’avais absolument pas l’impression de la reconnaître. Son côté « mère éplorée » était assez agaçant…

En revanche, une fois n’est pas coutume, j’ai plutôt bien aimé les personnages secondaires de ce roman. Habituellement, je les trouve fades ou peu utiles à l’intrigue, cependant j’ai cette fois trouvé qu’ils étaient intéressants, en particulier Crête et le policier qui devient ami avec Giles. Ils sont suffisamment développés pour qu’on soit curieux de savoir ce qu’ils vont devenir, sans devenir non plus omniprésents. Un bon point, donc.

Je ne savais pas vraiment trop à quoi m’attendre avec l’intrigue de ce roman, le résumé ne donnant pas forcément trop de détails. Au final, l’histoire est assez divertissante et exploite des éléments intéressants du folklore européen. Le début introduit bien les points clés de l’histoire sans trop traîner ni aller trop vite, il y a des retournements de situations et beaucoup d’action. Ce n’est pas le Buffy le plus original ou palpitant que j’ai pu lire dans ma vie, mais ça tient la route et c’est suffisamment entraînant pour être apprécié. 

En revanche, j’ai été assez déçue par la fin que j’ai trouvée terriblement expéditive. En dix pages à peine, tout est résolu. Cela va si vite que c’en est presque bâclé… J’aurais aimé une conclusion différente, peut être avec une conversation entre Buffy et sa mère qui aurait pu aplanir les tensions entre les deux. Là, en un clignement d’œil, le livre se termine. C’est un peu dommage, une dizaine de pages supplémentaire n’aurait pas été de trop, je pense…

Pour conclure, j’ai passé un assez bon moment avec La chasse sauvage. Je ne pense pas qu’il s’agit du Buffy le plus mémorable que j’ai lu, mais il possède tout de même des qualités que je tenais à mentionner : un style plaisant, des personnages globalement proches de ceux du roman, une intrigue sympathique. Je suis contente d’avoir pu le lire et même s’il n’a pas été un coup de cœur, j’ai hâte de me replonger dans d’autres aventures de ma tueuse préférée !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que cette chronique vampirique vous plait ! N’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, j’adore vous lire et vous répondre ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

Livroscope's Villains #6: Le prix du sang de Tanya Huff.




Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour un nouvel article Halloween ! Maintenant que j’en ai fini pour de bon avec Pennywise et ses machinations, j’ai décidé de me pencher sur un autre type de monstres, tout aussi effrayant : les vampires. Si vous connaissez le blog, vous connaissez aussi ma passion pour ces créatures nocturnes déclinées de mille façons. Je vous parle souvent de Buffy, True Blood et autres univers remplis de dents pointus et de buveurs de sang. Aujourd’hui, j’ai eu envie de me lancer dans une série que je ne connaissais que très peu ( et de nom seulement) : les Blood Books de Tanya Huff, mettant en scène l’intrépide Vicki Nelson. C’est le premier tome, Le prix du sang, que je vous invite à découvrir dans cette chronique. En espérant qu’elle vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)

Livroscope’s Villains, le rendez-vous Halloween :
Pour démarrer sur de bonnes bases, voici quelques informations concernant ce rendez-vous du mois. Depuis la création du blog, j’ai décidé de mettre Halloween à l’honneur chaque mois d’Octobre. Il s’agit de ma période préférée de l’année, alors pour la célébrer, je mets les petits plats dans les grands. Au programme, je vous proposerai dix chroniques consacrées cette année aux méchants, aux villains, aux bad guys. Il y aura de tout : du méchant culte, du livre, de la série télévisée, du cinéma… Bref, beaucoup de surprises sont à venir ! Je vous invite à découvrir mes précédents articles Halloween en suivant le lien ci-dessous !


Les vampires du Livroscope :
Vous aimez les vampires ? Et bien ça tombe bien, moi aussi ! Depuis plusieurs années je me passionne pour ces créatures qui font peur, qui fascinent et qui furent très, très à la mode il y a quelques années (la hype est un peu retombée, me semble-t-il).  Comme les vampires + moi = amour, j’ai souvent consacré des chroniques à des livres ou films les mettant en scène. Si vous avez envie de découvrir tous ces articles, j’ai créé un libellé uniquement pour ça ! Je vous laisse le raccourci en lien ci-dessous si jamais vous avez envie de plus de vampires !


Qui est Tanya Huff ?
Penchons-nous à présent sur notre autrice du jour : Tanya Huff ! Tanya Huff est une autrice canadienne née en 1957. Elle grandit entre Toronto et Ontario, se passionnant dès le plus jeune âge pour l’écriture. Son imagination débordante la pousse non seulement à coucher sur le papier ses histoires, mais aussi à poursuivre des études dans ce domaine. Tanya Huff travaille tout en menant en parallèle une carrière d’autrice. Sa bibliographie impressionnante montre qu’elle aime toucher à plusieurs genres (le policier, le surnaturel), même si la fantasy urbaine reste son genre de prédilection. Elle est connue pour plusieurs de ses sagas, dont Blood Books (cinq romans et un recueil de nouvelles) est la plus célèbre. Cette dernière a même été adaptée à la télévision (la série Blood Ties, 22 épisodes, avec Christina Cox et Kyle Schmid au casting). Tanya Huff continue toujours d’écrire.

Le prix du sang :
Résumé :
Pendant plusieurs années, Vicki Nelson a brillé dans la police canadienne. Etats de service impeccables, missions réussies haut la main, elle a gravi les échelons avec témérité et méthode. Pourtant, elle a été obligée de quitter son métier qu’elle adorait : de gros problèmes de vue l’handicapaient. Elle n’avait pas le choix : partir ou se retrouver au placard. Devenue détective privée, Vicki se retrouve au cœur d’une enquête sur une série de meurtres extrêmement dérangeants : plusieurs personnes sont en effet retrouvées vidées de leur sang. Aidée de son ancien amant et collègue Mike Celluci et de l’étrange romancier Henry Fitzroy, Vicki tente de comprendre et de découvrir qui se cache derrière ces morts atroces. Qui… Ou plutôt quoi ?

Petite présentation des personnages :
A travers cinq romans, Tanya Huff nous raconte l’histoire de Vicki Nelson, ex policière reconvertie en détective spécialisée dans le surnaturel. Comme nous serons amenés à côtoyer souvent les héros de cette série, je trouvais important de vous les présenter un peu plus en détails.

Commençons par Vicki, notre héroïne. Vicki est présentée comme une jeune femme blonde, assez sportive mais qui adore les cookies et les gâteaux apéritifs. Elle a passé de longues années dans la police et adorait son métier : il est souvent dit qu’elle était particulièrement douée dans ce qu’elle faisait et qu’elle se distinguait par son intuition et sa méthode. Cependant, sa vue s’est mise à décliner de façon dramatique. Quasiment aveugle la nuit, elle est obligée de porter des lunettes et peine à voir normalement. Autant le dire, sa carrière dans la police s’en est donc retrouvée fortement compromise. Soit on la plaçait sur un poste beaucoup moins intéressant et dans lequel elle se serait mortellement ennuyée, soit elle quittait la police. Ce qu’elle a décidé de faire. Mais elle n’a pas quitté le milieu de l’enquête pour autant : reconvertie en détective privée, elle doit se faire la main. Mais elle ne cesse de penser à la police…

Son ancien collègue, Mike Celluci, a eu du mal à accepter son départ. Non seulement parce qu’il trouvait qu’elle était une policière exceptionnelle, mais aussi parce que les deux anciens collègues entretenaient des relations plus personnelles. D’abord amis pendant plusieurs années, ils furent également amants pendant quatre ans. La flamme n’est d’ailleurs pas complètement éteinte entre eux. Mike est le policier chargé de l’enquête pour résoudre la violente série de meurtres à laquelle Vicki se retrouve elle aussi mêlée. Arriveront-ils à passer au-dessus de leurs problèmes pour le bien de l’enquête ?

Le troisième et dernier personnage important de ce roman, et que l’on retrouvera apparemment dans les tomes à venir, c’est Henry Fitzroy. Jeune romancier au physique agréable, c’est un séducteur né. Mais Henry n’est pas qu’un simple écrivain. Non, c’est également un vampire, dont l’origine (que je ne vais pas vous dévoiler) remontre à loin, très loin. Il a traversé les siècles sans que son identité ne soit compromise. Cependant, l’arrivée d’une créature meurtrière dans sa ville risque de mettre en danger toute la communauté surnaturelle dont il fait partie. Il n’a alors qu’un seul but : mettre la main sur celui qui perpètre ces crimes horribles.

Ce que j’ai pensé du livre :
C’est en me rendant récemment à la Foire du livre de Belfort (incontournable pour les amateurs de livres d’occasion : je pourrais dépenser tout mon salaire là-bas si je n’avais pas un loyer à payer) que je suis tombée sur le premier tome des aventures de Vicki Nelson. Jusqu’alors, je n’avais quasiment jamais entendu parler de cette saga, si ce n’est pour son adaptation en série télévisée, que je n’ai pas encore eu l’occasion de voir. Intriguée par le résumé et encouragée par le bas prix du livre, j’ai décidé d’y jeter un œil. Pour être tout à fait honnête avec vous, je n’attendais absolument rien de ce roman. Et j’ai finalement été plaisamment surprise par ma lecture.

Première surprise : le style. Je ne connaissais pas du tout Tanya Huff avant de me plonger dans ce livre et je ne savais donc pas à quoi m’attendre. Au final, j’ai trouvé ce roman bien écrit. Le style est fluide, clair, ça se lit très bien et Tanya Huff sait créer du suspens pour son lecteur. J’ai vraiment beaucoup aimé découvrir sa plume et je pense donc me pencher sur ses autres romans (de la saga Blood Books ou ses autres écrits) pour l’y retrouver !

Mon gros, gros coup de cœur du roman, c’est le personnage de Vicki. J’ai vraiment adoré cette héroïne et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que je la trouve très forte : elle a un petit côté badass que j’apprécie énormément, elle réfléchit beaucoup et n’a pas peur de mettre les deux pieds dans le danger. Mais elle est aussi loin d’être agaçante comme peuvent l’être les héroïnes habituelles de ce genre de roman. Son intérêt premier n’est pas ni le sexe ni ses boyfriends, mais bien le fait de résoudre son enquête. D’ailleurs, j’ai également aimé le fait que Tanya Huff se focalise sur les qualités de son héroïne plutôt que sur son physique ou sur ses relations sexuelles avec les personnages masculins du roman. C’est agréable et ça change !

Pour ce qui est des autres personnages, j’ai plutôt bien aimé Henry, ne serait-ce que pour son origine que j’ai trouvée… originale, du coup. C’est un personnage qui est aussi assez différent des vampires classiques, dans le sens où il ne se la joue pas mystérieux ou torturé. Ses rapports avec Vicki sont intéressants et je suis curieuse de voir ce que ça va donner à l’avenir ! Mike, quant à lui, est beaucoup plus secondaires, si bien que je n’ai pas vraiment d’avis sur ce personnage pour l’instant.

Que dire de l’intrigue ? Ce n’est pas l’histoire la plus originale que j’ai lue dans ma vie, mais elle est cependant divertissante et captivante. Comme je l’ai dit plus haut, Tanya Huff parvient à apporter de la tension et du suspens à son histoire, si bien que je ne me suis pas ennuyée du tout. Il y a pas mal de rebondissements et à certains moments, on se demande ce qu’il va se passer ! Je pense que c’est l’intrigue parfaite pour poser les bases de son univers et ça me donne vraiment envie de pousser un peu plus loin pour voir comment les choses évolueront !

Après ma lecture du Prix du sang, j’avais l’impression que le côté surnaturel était au final assez peu présent, mais en y réfléchissant bien je me suis rendue compte qu’on avait pas mal de choses entre les vampires, les démons, la magie… Il y a de la matière pour la suite ! 

Au final, j’ai été plutôt séduite par ce premier tome des Blood Books et j’espère me procurer rapidement la suite pour pouvoir la découvrir ! Je ressors contente de cette lecture, qui m’a fait du bien après deux gros pavés et qui me donne envie de retourner un peu plus à mes amis les vampires, délaissés dernièrement. En tout cas si vous cherchez une saga vampirique à lire, jetez-y un œil !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! Je vous retrouve très vite pour un autre article Halloween qui (petit spoiler) portera aussi sur les vampires. En attendant, comme toujours, prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

lundi 23 octobre 2017

Livroscope's Villains #5: IT, livre 2 de Stephen King.




Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Alors oui, je suis très, très en retard ce mois-ci mais rassurez-vous, je devrais arriver à tenir le rythme et mon planning ! J’ai seulement été très prise par la lecture de IT (je ne pensais pas que ça me prendrait autant de temps, pour être honnête) dont je vous propose de découvrir à présent le second tome. Nous avions quitté nos héros alors qu’ils se préparaient à tenter de détruire l’entité qui pourrit la vie des habitants de Derry depuis des centaines d’années. Vont-ils arriver à retrouver leurs souvenirs ? Sortiront-ils indemnes de ce nouvel affrontement ? En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)

Livroscope’s Villains :
Pour démarrer sur de bonnes bases, voici quelques informations concernant ce rendez-vous du mois. Depuis la création du blog, j’ai décidé de mettre Halloween à l’honneur chaque mois d’Octobre. Il s’agit de ma période préférée de l’année, alors pour la célébrer, je mets les petits plats dans les grands. Au programme, je vous proposerai dix chroniques consacrées cette année aux méchants, aux villains, aux bad guys. Il y aura de tout : du méchant culte, du livre, de la série télévisée, du cinéma… Bref, beaucoup de surprises sont à venir ! Je vous invite à découvrir mes précédents articles Halloween en suivant le lien ci-dessous !


Stephen King, c’est qui ?
Si vous connaissez le blog, vous êtes sûrement familiers avec le fonctionnement de mes articles : j’aime les commencer en vous présentant les auteurs avant de vous parler de leur livre. Dans le cas de Stephen King, cependant, nous sommes face à quelqu’un dont j’ai déjà eu l’occasion de parler lors de précédentes chroniques. Pour une ancienne édition de mon mois Halloween, j’avais en effet lu un de ses romans les plus connus, Carrie, dont je vous avais parlé sur ce blog. Je vais donc éviter de me répéter et, à la place, je vous invite à suivre le lien ci-dessous pour en découvrir plus sur le célèbre monsieur King !


IT, tome 2 :
Résumé :
Nous voilà de retour à Derry. Ben, Bill, Bev, Mike, Eddie et Richie se sont rassemblés pour tenter de vaincre, pour de bon cette fois, « ça ». Pennywise, le clown assassin, n’est pas très heureux à l’idée de voir le Club des Ratés se réunir pour comploter sa chute. Il est déterminé à mettre fin à leur petit manège. Et tandis que nos héros se remémorent les événements de leur enfance, Henry Bowers, enfermé dans un asile pendant de longues années, s’enfuit avec un seul objectif : retourner dans sa ville natale pour se venger de ceux qu’il tient pour responsable de son enfermement…

Ce que j’ai pensé de ce second tome :
Si vous allez faire un petit tour en librairie et que vous jetez un œil aux deux tomes de IT, vous vous rendrez compte qu’il s’agit de deux jolis petits pavés. J’ai l’habitude des livres énormes et je pensais donc n’en faire qu’une bouchée, mais j’étais à des années lumières de me douter du temps qu’il me faudrait pour arriver à bout de Pennywise et de ses frasques. J’avais plutôt bien aimé le premier volume et étais donc curieuse de me plonger dans la suite pour découvrir ce qu’il allait se passer. Au final, j’ai passé un bon moment avec ce roman, que j’ai même préféré au premier tome… Voici pourquoi.



Lors de ma chronique sur la première partie, j’avais mentionné le fait que je n’avais pas trouvé l’intrigue particulièrement effrayante. J’avais aussi souligné le fait que, connaissant un peu Stephen King, cela laissait présager d’une suite plus explosive. Et effectivement, c’est bel et bien le cas. Si je ne me suis pas non plus retrouvée avec une chair de poule sans pareille, j’ai cependant trouvé ce second tome bien plus angoissant et inquiétant. Les manifestations de Pennywise se font plus nombreuses et plus pressantes, plus impressionnantes aussi. On s’oriente vers un final très intense ! De nombreuses peurs sont exploitées.

Le facteur « flippette » vient aussi du personnage d’Henry Bowers, ainsi que de Patrick (ce dernier est moins présent, mais les passages le concernant sont parmi les plus glauques du roman). Henry est terrifiant et rend presque malade tant son comportement est dérangé et malsain. Ses apparitions dans le roman créent une grande tension tant pour les personnages que pour le lecteur. C’est un personnage véritablement écœurant et qui montre bien à quel point les menaces à Derry sont multiples.

Pour ce qui est des autres personnages, j’étais contente de les retrouver dans cette suite. A mesure que les souvenirs leur reviennent, nous en apprenons davantage sur eux. J’aime toujours beaucoup Richie et Ben, et comme je l’avais déjà dit pour le premier tome, Bill m’agace assez lourdement. Je suis cependant assez mitigée sur certains passages vers la fin (notamment sur ce qu’il se passe entre Bev et les garçons : difficile de vous donner des détails sans vous spoiler) qui ne me paraissent pas franchement nécessaires, mais dans l’ensemble je n’ai rien à redire.

J’avais également beaucoup parlé du système de narration que j’appréciais beaucoup dans le premier tome. C’est également ici le cas, avec une narration très dynamique : on alterne entre des phases au « présent » et au passé, avec des transitions bien gérées et fluides. Il ne faut cependant pas s’y perdre car parfois c’est si subtil qu’on ne réalise pas tout de suite qu’on a changé d’époque. En tout cas je trouve que c’est une façon très intéressante de proposer ce récit et je pense que ça joue beaucoup dans mon appréciation du roman. Un très bon point, donc !



Mon seul petit bémol, c’est la fin. Je m’attendais à un truc plus spectaculaire et plus effrayant, et j’ai aussi trouvé que l’explication derrière l’existe de IT était beaucoup trop tirée par les cheveux. Néanmoins, je me demande comment ce sera présenté dans le film à venir…

Au final, j’ai beaucoup aimé terminer IT. Ce n’est pas mon Stephen King préféré ni le roman le plus effrayant que j’ai lu dans ma vie, mais il témoigne d’une imagination unique et passionnante. C’était un livre qui me faisait envie depuis longtemps et je suis ravie d’avoir pu m’y mettre enfin !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette conclusion sur IT vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

Si vous avez aimé...

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