vendredi 26 mai 2017

La Communauté du Sud #10: Une mort certaine, Charlaine Harris.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! La fin du mois approche et mes chroniques sont un peu en retard (on ne change pas une équipe qui gagne) mais as usual j’arriverai à être dans les temps ! On se retrouve aujourd’hui pour une petite excursion du côté de nos chers amis vampires de Shreveport. Vous l’aurez compris, nous partons rendre visite à Sookie, Eric, Bill et compagnie avec le dixième tome de la saga La Communauté du Sud de Charlaine Harris. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)
Charlaine Harris, c’est qui, c’est quoi ?
Vous le savez si vous connaissez un petit peu le blog, j’ai pour habitude de toujours commencer mes chroniques par une présentation de l’auteur du jour. Cependant, Charlaine Harris est loin d’être une inconnue sur le blog puisque j’ai déjà eu l’occasion de présenter non seulement les neuf premiers tomes de La Communauté du Sud mais également certains autres de ses romans. Je vais donc éviter de me répéter et vous inviter à la place à suivre le lien ci-dessous pour retrouver mes précédents articles à son sujet !


La Communauté du Sud, tome 10 : Une mort certaine.
Résumé :
Après ses mésaventures avec les faés, Sookie a bien du mal à se remettre non seulement de ses blessures physiques, mais aussi de ses peines intérieures. Heureusement, elle peut compter sur son vampire de petit ami, Eric, pour la soutenir. Mais entre l’arrivée de Claude, son cousin, celle d’Hunter, le fils de sa défunte cousine Hadley et des problèmes avec les loups garous, elle n’en a pas fini avec les galères...

La famille au cœur de ce dixième tome :
C’est donc la dixième fois que nous retrouvons Sookie Stackhouse, la jolie serveuse du Merlotte, pour une aventure pleine de créatures surnaturelles. J’ai déjà eu l’occasion, dans mes précédents articles de vous parler en long en large et en travers des vampires, loups garous, faés et autres métamorphes qui peuplent l’univers de Charlaine Harris. Mais aujourd’hui, c’est un autre sujet qui prédomine : la famille.
Les premiers tomes nous présentaient un cercle familial assez réduit, autour de Sookie : ses parents sont morts depuis son enfance, et sa grand-mère, dont elle était très proche, disparaît rapidement dans une mort des plus violentes dans le premier roman. Ne reste plus alors que Jason, le frère un peu stupide de Sookie. Et même avec ce dernier membre de sa famille proche, les relations sont loin d’être simples : il n’est pas rare que Sookie se dispute avec Jason, un personnage qui fait souvent preuve d’égoïsme et qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez.


Pourtant, les derniers tomes de la saga apportaient à notre héroïne une découverte des plus bouleversantes : sa famille est loin d’être aussi restreinte qu’elle le pensait, puisque tout un pan de son héritage (faé) lui était caché. Elle découvre alors d’autres membres de sa famille, et c’est très bien illustré dans ce tome.
Sookie partage en effet désormais sa maison avec Claude, un cousin faé, chaud comme la braise et danseur dans un night club. Elle ne l’avait jamais vraiment côtoyé jusqu’alors et apprend petit à petit à le connaître.

Elle fait également plus ample connaissance avec Hunter, le fils d’Hadley, sa cousine décédée quelques tomes plus tôt et qui était « l’humaine » de l’ancienne reine de Louisiane. Hunter est un petit garçon particulier car, comme Sookie, il possède la capacité de lire les pensées des gens. C’est une relation très intéressante qui s’installe entre eux puisque Sookie va devoir tenter de faire comprendre au petit garçon que son don peut être non seulement un don mais aussi une malédiction.
On retrouvera également les autres faés de la famille, mais c’est surtout Jason qui se montrera particulièrement présent dans ce roman, aidant sa sœur à régler des problèmes avec les loups garous de la meute d’Alcide. Un tome résolument porté sur la famille, donc !

Vampires et créateurs :
Une mort certaine se penche également à nouveau sur un thème déjà évoqué dans les tomes précédents : les vampires et leur créateur. Nous avions déjà aperçu Lorena, créatrice de Bill avec laquelle il entretenait une relation des plus... compliquées et dont le fantôme continue de planer au-dessus de l’ex amant de Sookie, mais c’est cette fois le créateur d’Eric qui fait son apparition.
Orcella, vampire très âgé (empire romain, apparemment) a donné « naissance » à Eric avant d’entretenir une relation complexe avec lui, entre pouvoir, domination et rapports sexuels. Il arrive à Shreveport accompagné d’un autre vampire qu’il a crée, Alexeï, dont l’identité véritable troublera profondément Sookie...

Ce que j’ai pensé du livre :
Un rapide petit tour sur mes anciennes chroniques autour de La Communauté du Sud vous le montrera : mes avis sur les aventures de Sookie varient souvent entre des coups de cœur et des déceptions. J’espérais passer avec Une mort certaine un aussi bon moment qu’avec Bel et bien mort, son prédécesseur, mais je dois bien avouer que malheureusement ce roman me laisse un arrière-goût plutôt... mitigé.

Histoire de vous montrer que tout n’est pas à jeter dans ce roman, commençons par quelques points positifs. Et pour commencer, nous avons les personnages. J’ai beaucoup aimé l’attitude de Sookie dans ce roman. Elle me paraît bien plus mature par rapport aux premiers tomes, et j’ai énormément apprécié les passages la mettant en scène avec Hunter. C’est très intéressant de la voir interagir avec une autre personne possédant des pouvoirs similaires aux siens, et de surcroit un enfant.

Je suis également emballée par le personnage de Jason qui fait lui aussi preuve d’une maturité assez nouvelle dans ce roman. Je dois l’avouer, j’adore le côté complétement débile de Jason, surtout dans la série, mais ça fait plaisir de le voir ainsi.

Toujours dans le positif, la relation entre Bill et Sookie amorce un virage qui me plait, celui d’un apaisement après des ruptures compliquées et des sentiments très forts. Quant à la relation Sookie/Eric, elle est assez absente de ce roman. J’espère qu’elle sera davantage exploitée dans le suivant !

Maintenant, attardons nous sur mes problèmes avec ce livre... Déjà : mais qu’est-ce qu’on se fait chier ! Excusez mon langage, mais je me suis profondément ennuyée pendant ma lecture de ce roman. J’ai tout simplement eu l’impression que Charlaine Harris nous proposait un simple « filler » et qu’elle ne savait pas vraiment quoi nous raconter.

C’est mon deuxième problème : ça va dans tous les sens et surtout ça ne va pas bien loin. On a environ 120000 débuts d’intrigue : Hunter, le créateur d’Eric, les loups garous, les manifestants... Tout ça pour un développement des plus expéditifs. J’ai particulièrement été déçue de la façon dont ce pauvre Alexeï est expédié... Il méritait une storyline plus approfondie.

En parlant d’Alexeï... Mais c’est quoi ce créateur pourri pour Eric ? Lorena était angoissante, flippante, et a sérieusement mis le bazar dans la vie de Sookie et Bill. Celui d’Eric, quant à lui, a le charisme d’un vieux chamallow ramolli au soleil. Crédibilité zéro. Godric, créateur d’Eric dans la série, avait beaucoup plus de classe...

En bref, j’ai été très déçue par ma lecture d’Une mort certaine, un roman qui manque beaucoup de souffle et qui donne vraiment l’impression de n’être qu’un filler. Je ne suis tout de même pas très loin de la fin de la saga et je sais que les bonnes surprises existent chez Charlaine Harris, alors je poursuivrai avec le prochain tome.

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que cette chronique vous plait ! N’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, on se retrouve très vite pour un nouvel article et en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.


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