dimanche 30 avril 2017

Cycle Robots, Tech & Stuff #2: Signs de M. Night Shyamalan (2002).




Bonjour tout le monde!

Comment allez-vous? Je suis AnGee du Livroscope et je suis ravie de vous accueillir aujourd'hui sur le blog pour le dernier article de ce mois d'Avril. Pour conclure ce doux mois printanier, je vous propose de nous pencher ensemble sur le second film que j'ai regardé pour mon Cycle cinéma personnel autour de la Science-Fiction. Après avoir beaucoup hésité quand au film à regarder, j'ai décidé de me lancer dans un film dont on m'a énormément parlé (plutôt en mal qu'en bien): Signs de M. Night Shyamalan, sorti en 2002. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Cycle Robots, Tech & Stuff, c'est quoi?
Pour commencer cette chronique, je trouve important de vous parler un peu du cycle Robots, Tech & Stuff qui va nous accompagner dans les prochains mois. Depuis plusieurs années maintenant, j'ai décidé de me lancer dans des cycles cinéma, à raison d'un film par mois, afin de diversifier un peu le contenu de ce blog et aussi d'améliorer ma culture cinématographique. J'essaie à chaque fois de trouver un thème pour ces cycles, que ce soit un acteur, un réalisateur ou un fil rouge plus généraliste. C'est cette fois la science-fiction qui nous intéressera, avec sept films mettant en scène des robots, des technologies innovantes et la possibilité d'un futur à la fois novateur et effrayant. Si vous souhaitez (re)lire mes précédentes chroniques cinéma, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


Parlons un peu de M. Night Shyamalan:
Mais qui est M. Night Shyamalan? Né en 1970 en Inde, Manoj Nelliyattu Shyamalan passera son enfance aux Etats-Unis, en Pennsylvanie. Il fait des études à la Tisch School of the Arts, à New York, un établissement connu pour avoir formé de nombreux acteurs et réalisateurs, comme Martin Scorsese ou Woody Allen. Ses études témoignent de sa passion pour le cinéma et c'est vers la réalisation qu'il se tourne dès le début des années 1990. Après deux films passés plutôt inaperçus, Shyamalan (qui a changé son nom en M. Night en lançant sa carrière) explose avec Sixième Sens, film mettant en scène Bruce Willis. Le film est un énorme succès commercial et propulse le réalisateur au statut de star. Son film suivant, Incassable, toujours avec Bruce Willis, le conforte dans cette position, tout comme Signes. Rien ne semble pouvoir l'arrêter jusqu'à l'échec critique puis commercial de ses films suivants, notamment The Last Airbender et surtout After Earth. Cependant, après quelques années de passage à vide, il semble à nouveau reprendre la voie du succès: son dernier film en date, Split avec James McAvoy, fut un gros succès en salles et une suite serait déjà en préparation.

Signs:
Quelques informations sur le film:
Sorti en 2002, Signs est le cinquième film réalisé par M. Night Shyamalan. Mais il ne se contente pas de le réaliser, puisqu'on le retrouve aussi à la production et à l'écriture du film, ainsi que dans un des seconds rôles (et oui, ce type est multitâche). Le casting est mené par Mel Gibson, acteur extrêmement en vogue dans les années 80 et 90 et qui a décidé de travailler davantage sur des projets plus personnels depuis le début des années 2000. Il interprète Graham Hess, le héros principal du film. Joaquin Phoenix, acteur qui tourne aussi bien dans des blockbusters que dans des films un peu plus confidentiels, joue son frère, Merrill. Les enfants de Graham, Morgan et Bo, sont campés par Rory Culkin (le frère de Macaulay himself) et Abigail Breslin, connue pour Little Miss Sunshine ou, plus récemment, la série Scream Queens. Avec un budget de 72 millions de dollars, le film fut un gros succès commercial, rapportant plus de 400 millions de dollars. Si les critiques furent plutôt positives à l'époque, le film est souvent critiqué sur internet ces dernières années, notamment par le Nostalgia Critic. Je vous laisse ci-dessous la bande-annonce du film!


Résumé:
Prêtre désabusé après la mort de sa femme, Graham Hess vit dans sa ferme avec Merrill, son frère ancienne star du baseball, et ses deux enfants, Morgan et Bo, une petite fille aux habitudes bien particulières. La vie de la famille est soudainement chamboulée lorsque d'étranges crop circles apparaissent dans les champs de la ferme. Et lorsqu'ils comprennent que ce n'est pas un canular mais bien le signe d'une invasion extra-terrestre, les Hess vont devoir être plus soudés que jamais...

Crop circle et foi:
Dans Signs, deux mondes assez distincts se croisent: celui de la religion et celui des extraterrestres. Commençons par la religion: Graham Hess a longtemps été pasteur, un titre sous lequel tout le monde le connait. Mais la mort de sa femme, particulièrement violente, a complètement chamboulé sa façon de percevoir le monde et de percevoir la religion, au point qu'il a décidé de s'en détacher. Il refuse qu'on lui rappelle ses anciennes croyances et il a banni de sa maison les prières et ce qui les accompagne. 
Le film traite également bien évidemment des extraterrestres, avec l'apparition, dès les premières minutes, des fameux crop circles. Ces formes géométriques, souvent circulaires, qui apparaissent de façon inexpliquées dans les champs sont souvent associées à des thèses d'invasion extraterrestre même s'il s'agit pour la plupart du temps de canulars orchestrés par quelques plaisantins. 
Au final, aussi différents qu'ils soient, ces deux thèmes s'entrecroisent et se retrouvent. En effet, nos héros se retrouvent confrontés au fait de croire à des êtres surnaturels, à quelque chose qui semblait impossible. En lisant un livre, qui fait office de bible sur les extraterrestres, Bo et Morgan énoncent toute une liste de possibilités concernant ces êtres. Le pasteur retrouvera-t'il le chemin de Dieu?

Ce que j'ai pensé du film:
Signs, c'est un film avec lequel j'ai une relation un peu particulière. En effet, avant de me lancer dans la rédaction de cette chronique, je l'avais vu sans l'avoir vu. Regardant des types comme Karim Debbache ou le Nostalgia Critic, j'avais déjà vu des vidéos sur ce film et j'en connaissais l'histoire et les reproches qu'on pouvait lui faire. Mais j'ai décidé de le regarder enfin par moi-même, pour voir si j'allais l'apprécier ou au contraire le détester. Au final, je dois avouer être assez mitigée par ce film, que je trouve assez particulier.

Démarrons par l'histoire. Alors oui, je n'ai pas vraiment été surprise car je la connaissais déjà en raison des critiques que j'en avais vues, donc je m'attendais déjà aux retournements de situation ou au dénouement. Néanmoins, j'ai plutôt apprécié l'ensemble de l'intrigue, assez divertissante et plutôt bien construite. En revanche, comme beaucoup, j'ai trouvé que la fin comportait de nombreuses incohérences et des trucs un stupides. Dommage, car j'ai plutôt bien aimé le reste!

Pour ce qui est des personnages, j'ai, à ma grande surprise, beaucoup aimé les enfants, surtout Morgan. Les différents membres de la famille fonctionnent bien ensemble et les caractères s'équilibrent bien. J'ai entendu pas mal de critiques concernant le côté assez apathique des acteurs mais personnellement j'ai assez bien aimé ce côté un peu "ahuri" que Mel Gibson et Joaquin Phoenix ont. Et les enfants jouent plutôt bien, surtout Rory Culkin.

Le côté SF est principalement porté par les extraterrestres. Ils sont quasiment absents pendant tout le film, tenus à l'écart et apparaissant par des sons, des bruits, des ombres avant d'être vraiment visibles. A vrai dire, je préfère mille fois quand on ne les voit pas, car ils créent une atmosphère de tension, de stress très efficace. Par contre, une fois qu'on les voit, et bien ils sont plutôt décevants...

J'ai assez bien aimé les différents thèmes du film, notamment le parallèle entre religion et événements extraterrestre. L'histoire de Graham est intéressante, bien menée, le background assez bien géré. C'est intéressant de voir comment un homme peut passer d'un extrême à l'autre et comment les événements de notre vie peuvent jouer un rôle important sur notre façon de percevoir les choses. 

Au final, Signs est loin d'avoir été la déception à laquelle je m'attendais. Au contraire, j'ai trouvé la première heure très divertissante, très agréable et ce n'est que les quinze dernières minutes qui me laissent un peu mitigée, comme beaucoup. Je suis contente d'avoir vu ce film pour de bon!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

samedi 29 avril 2017

DisneyOscope #15: Aladdin (1992).


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le quinzième (et oui, déjà!) numéro du DisneyOscope, le rendez-vous où je vous présente un long-métrage Disney. Ce mois-ci j'ai choisi de retomber en enfance avec l'un des Disney les plus célèbres: Aladdin, sorti en 1992. Il s'agit, avec Le Roi Lion, du film que j'ai le plus vu dans ma vie et j'étais impatiente de pouvoir vous le présenter. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le DisneyOscope:
Pour celles et ceux qui découvriraient le blog pour la première fois ou qui ne connaissent pas le DisneyOscope, commençons par une petite présentation de ce rendez-vous. Je suis une fana de Disney depuis que je suis toute petite, et comme j’aime me lancer dans des défis impossibles, j’ai décidé de vous présenter chaque mois un film Disney. Et pour ne pas perdre de vue le côté littéraire de ce blog, j’ajoute à chaque présentation de film une petite chronique d’un livre qui a un lien plus ou moins proche avec l’oeuvre Disney. Il peut s’agir de l’oeuvre qui a servi de support d’adaptation, ou d’un livre qui partage des thèmes similaires. Cependant, comme je suis assez en retard ce mois-ci, j'ai fait l'impasse sur le roman...


Aladdin:
Résumé:
A Agrabah vivent Aladdin et Jasmine, que tout oppose. Aladdin et son singe Abu volent ce qu'il leur faut pour subsister chaque jour, tandis que Jasmine, fille du Sultan, se sent étouffée dans sa prison dorée. Sa situation empire encore lorsque son père, conseillé par Jafar (qui ne rêve que d'une chose: prendre la place du Sultan), se met en tête de la marier. Le destin d'Aladdin change lorsqu'il met la main sur une incroyable lampe contenant un génie capable d'exaucer ses voeux les plus chers...

Quelques informations sur le film:
Aaaaah Aladdin, le film de mon enfance! Sorti en 1992 (une année formidable. Non, rien à voir avec le fait que je suis de 92), Aladdin est un projet qui fut mené par John Musker et Ron Clements, tous les deux nés en 1953. Les deux hommes ont l'habitude de travailler ensemble et ils se trouvent par exemple derrière Hercule, La princesse et la grenouille ou, plus récemment, Moana. Basé sur l'histoire Aladdin et la lampe magique, que l'on retrouve dans Les mille et une nuits, le film, dont la production commença en 1988; fut très tôt pensé comme un film musical avec de nombreuses scènes chantées. Les musiques sont d'ailleurs composées par Alan Menken, dont j'ai déjà parlé dans d'autres chroniques Disney, le compositeur phare de la compagnie depuis de nombreuses années. Aladdin demanda pas mal de recherches au niveau des décors et du character design, s'inspirant par exemple du film The Thief of Bagdad pour la représentation d'Agrabah, ou des acteurs Michael J. Fox puis Tom Cruise pour le personnage d'Aladdin. 
Passons au casting vocal: Scott Weinger prête sa voix à Aladdin, doublé en français par Paolo Domingo. Linda Larkin et Magali Barney se transforment en Jasmine. Le génie, quant à lui, est doublé en anglais par Robin Williams, et, en français, par le non moins légendaire Richard Darbois (Richard, si vous me lisez: vous êtes le héros de mon enfance). Enfin, Jafar, grand méchant du film, est doublé par Jonathan Freeman et Feodor Atkine, célèbre doubleur (par exemple de House dans la série du même nom) et acteur.
Le film fut un énorme succès commercial, rapportant plus de 500 millions de dollars pour un budget de 28 millions. Il fut nominé dans plusieurs cérémonies, principalement pour sa bande-originale de qualité. 
Je vous laisse ci-dessous un aperçu du film avec la super chanson Prince Ali, meilleure chanson de l'univers. Point.



D'Aladdin à Prince Ali: 
Lorsqu'on pense à Disney, on pense très rapidement aux histoires de jolies jeunes femmes chantonnant en attendant l'amour, qui se matérialise le plus souvent sous la forme d'un prince charmant. La jeune fille est, d'ailleurs, le plus souvent une princesse qui s'ignore, soit dans ses manières, soit dans son héritage. C'est par exemple le cas de Cendrillon, qui s'occupe des corvées ménagères le jour et danse avec le prince la nuit, d'Aurore devenant Briar Rose, ou de Blanche-Neige, cachée dans la maisonnette des sept nains. Les récents films Disney gardent encore un peu ce schéma, comme Raiponce, où l'héroïne ignore tout de son véritable statut.
Dans Aladdin, on retrouve un peu une idée similaire, mais avec cette fois un garçon qui se retrouve transformé. Aladdin est un voleur, qui passe ses journées à esquiver les gardes du sultan pour voler quelques fruits pour se nourrir. Un peu charmeur, il possède aussi un grand coeur. Alors lorsqu'il se transforme, grâce au génie, en Prince Ali, son nom n'est pas la seule chose à changer...

Ce que j'ai pensé du film:
On a (presque) tous un Disney qui a marqué notre enfance. Et lorsque je parle aux gens autour de moi nés à la fin des années 80 ou dans les années 90, les deux titres qui reviennent le plus sont sans nul doute Aladdin et Le Roi Lion, comme deux références incontournables. En ce qui me concerne, il m'est tout simplement IMPOSSIBLE de choisir entre les deux. Alors si ça vous avait soulé que j'encense Le Roi Lion, quittez vite cette chronique parce que je vais faire la même chose pour Aladdin.

Prenons d'abord l'histoire. Absolument prenante, elle parvient à conjuguer aussi bien l'action avec des scènes palpitantes (Aladdin dans la grotte, essayant d'échapper aux gardes ou encore face à Jafar) avec des moments plus propices à la romance avec, évidemment, Ce rêve bleu. On ne s'ennuie pas, il se passe beaucoup de choses et on a qu'une envie: le revoir encore. 

Le film est également très connu pour ses personnages iconiques, Aladdin et Jasmine en tête. J'aime beaucoup Jasmine et son côté un peu têtue, car je suis un peu comme cela aussi. Aladdin est charmeur, attendrissant et j'aime la relation qui l'unit à Abu et aux autres personnages. Mais pour moi, les personnages qui se détachent sont sans nul doute Jafar, Iago et le génie. Jafar, pour commencer, est un méchant comme on les aime, prêt à tout pour atteindre son objectif. Iago est un acolyte SUPER (j'adore Iago, vraiment, du fond du coeur). Enfin, le génie et son humour sont LA force du film, le truc inoubliable. Ce personnage est formidable. C'est tout.

Je ne peux pas parler de ma passion pour Aladdin sans vous parler de la musique de ce film. Si on me met devant Aladdin, c'est fini, vous n'entendez que moi chanter (ou plutôt hurler). J'enchaîne les "rien qu'un morceau de paaaaaain" et les "Il y a du monde au balcon" sans problème, et je verse ma petite larme sur ce rêve bleu. La musique est incroyable dans ce film. Vraiment incroyable. 



Et si je chante toutes les chansons à tue-tête, croyez-moi, je récite aussi tous les dialogues, qui sont très réussis. Il y a beaucoup d'humour dans ce film, principalement dans les dialogues. Iago est LE roi de la phrase qui fait mal, et le génie déroule les blagues à toute allure. Plus d'une phrase dans ce film est culte!

En bref, Aladdin est un film que j'aime énormément et que je recommande à tout le monde. C'est une petite pépite qui me fait toujours sourire et que je partagerai avec mes enfants (si un jour j'en ai!).

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que ce petit article vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve prochainement pour une nouvelle chronique, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

jeudi 27 avril 2017

Melanie Martinez's Cry Baby #4: Madame Hemingway de Paula McLain.


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour parler ensemble d'une de mes dernières lectures, un roman que j'ai choisi de vous présenter comme quatrième étape de mon Challenge personnel autour de l'album Cry Baby de Melanie Martinez. Il s'agit du livre Madame Hemingway de Paula McLain, paru en version originale sous le titre de The Paris Wife. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Melanie Martinez's Cry Baby Challenge, c'est quoi?
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous présenter ce Challenge qui nous accompagnera pendant les mois à venir. Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que j'aime beaucoup me lancer des petits défis régulièrement grâce à des petits challenges personnels (lire les vingt tomes des Rougon-Macquart, par exemple). Cette fois, c'est un truc inédit que je vous propose puisque ce Challenge va allier musique et lecture. En effet, je suis tombée sous le charme de la chanteuse Melanie Martinez dont le premier album-concept, Cry Babym'a énormément plu. Il raconte l'histoire d'une fille nommée Cry Baby, qui pleure en permanence, très émotive et à l'histoire familiale compliquée. Chaque mois, en suivant la tracklist, je vous proposerai un livre en rapport avec le thème de la chanson. J'espère que ce nouveau Challenge vous plaira!

La chanson du mois:
Pour notre quatrième étape, c'est la cinquième chanson de l'album qui va nous intéresser. Oui, oui, vous avez bien lu: la cinquième chanson. J'ai en effet inversé l'ordre des chansons en préparant mon planning. Carousel sera donc à l'honneur le mois prochain, et c'est donc Alphabet Boy qui nous servira de bande-son pour Avril. Alphabet Boy (que je vous laisse découvrir ci-dessous) raconte l'histoire d'amour malheureuse de Cry Baby avec un garçon qui la malmène. Mon but était donc de trouver un roman racontant une histoire d'amour compliquée! 



Qui est Paula McLain?
Née en 1965 à Fresno, Californie, Paula McLain n'a pas eu une vie des plus faciles. En effet, elle et ses deux soeurs furent abandonnées et elles ont passé leur vie à errer entre plusieurs familles d'accueil. Paula enchaîne les petits boulots pour subvenir à ses besoins avant de se lancer dans sa véritable passion: l'écriture. Elle écrit des essais, mais aussi un livre témoignage sur son enfance. C'est pour ses romans qu'elle est la plus connue. Le premier se nomme A Ticket to Ride, mais c'est The Paris Wife, traduit en français sous le nom de Madame Hemingway, qui lui apporte une certaine notoriété. Elle a depuis publié un autre roman, Circling the Sun (L'aviatrice en version française). Je vous invite à faire un petit tour sur son site internet pour en apprendre davantage sur Paula McLain!

Paula McLain, le site. 

Madame Hemingway:
Résumé:
1920. Hadley Richardson a 28 ans, elle vit chez sa soeur mariée, et sa mère vient de mourir. Alors qu'elle rend visite à son amie Kate, elle rencontre Ernest Hemingway. Il a huit ans de moins que la jeune femme et ambitionne de devenir auteur. Malgré les réticences de sa famille et de certains de ses proches, Hadley décide d'épouser Ernest et le jeune couple s'envole pour Paris, où il espère percer. Madame Hemingway raconte les années parisiennes d'Hadley et Ernest, entre voyages à l'étranger et rencontres avec Gertrude Stein, Ezra Pound, ou encore les Fitzgerald. Mais le couple tiendra-t'il? Ernest parviendra-t'il à écrire son chef d'oeuvre? 

Petite présentation d'Hadley Hemingway:
Que ce soit dans sa version originale (The Paris Wife) ou en français, Madame Hemingway le montre dès le titre: la figure centrale du roman sera Hadley Richardson/Hemingway.
Mais qui était Hadley? Hadley est née en 1891 dans le Missouri, où elle a passé une enfance plutôt compliquée. En effet, suite à un accident, elle restera longuement immobilisée, ce qui l'affectera physiquement mais aussi mentalement, car sa mère se montrera dès lors très possessive avec elle. La série des malheurs continue lorsque son père se suicide après avoir perdu beaucoup d'argent, puis avec la mort de l'une de ses soeurs dans un incendie. C'est après la mort de sa mère, auprès de laquelle elle est restée, qu'elle rencontre Hemingway. L'attirance est mutuelle et immédiate et quelques mois seulement s'écoulent avant leur mariage en 1921. Ernest a huit ans de moins qu'elle, et a été profondément marqué par la guerre. C'est aussi un homme qui attire les femmes et qui souffre de blessures amoureuses, tandis qu'Hadley est plus sage. 
Après leur mariage, le couple part vivre à Paris. Ernest enchaîne les journées de travail avec des soirées arrosées avec sa femme et leurs amis. Ils voyagent aussi beaucoup en Suisse, en Espagne ou encore à Toronto où Hadley accouche de leur fils,John, surnommé Bumby, en 1923. Ils finissent par divorcer en 1927 pour des raisons que je ne vais pas vous spoiler, et Hadley épousera en secondes noces Paul Mowrer, un journaliste du Chicago Daily News, en 1933. Elle part avec lui vivre aux Etats-Unis et meurt en 1979, 18 ans après le suicide d'Hemingway.

La folie parisienne: 
Le roman se focalise sur les années 1920 à 1925, débutant au moment où Hadley rencontre Ernest. L'objectif de Paula McLain est de centrer son action sur les années que passèrent le couple à Paris, en plein dans les années folles. 
Lorsque le roman démarre, Ernest nourrit le projet de partir à Rome. On lui a conseillé la capitale italienne comme étant LE lieu où son imagination pourrait se développer et où il pourrait écrire de grandes choses. Puis, on lui recommande Paris, où de nombreux artistes grouillent, et c'est là que le duo choisit de s'exiler.
Paula McLain nous fait découvrir la vie menée par Ernest et sa femme, entre journées studieuses à écrire et soirées où l'alcool coule à flots. La liste des grands noms qu'ils fréquentent est longue et on retrouve aussi bien James Joyce, Ezra Pound que Gertrude Stein et Don Passos. Et on croise aussi le couple des Fitzgerald, avec la pétillante Zelda.

Ce que j'ai pensé du livre: 
Si vous me connaissez un peu, vous savez que mes auteurs préférés sont, en grande partie, des anglais morts depuis longtemps, des Victoriens pour la plupart. Mais certains auteurs américains ont également mes faveurs: Edgar Allan Poe en tête, J.D Salinger mais aussi et surtout Hemingway. J'aime énormément ses romans et il fait partie des rares auteurs que je relis très souvent. J'étais donc très intriguée par ce livre qui promettait de m'apprendre des tas de choses sur son premier mariage. Au final, j'ai assez bien aimé ce roman, malgré quelques bémols. 

Ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est la façon d'écrire de Paula McLain. Je n'avais encore jamais lu quoi que ce soit de sa main, donc ce roman a été pour moi l'occasion de la découvrir, et j'ai énormément aimé sa plume. La chaleur écrasante des corridas, l'atmosphère lourde d'alcool de Paris ou la douceur des vacances au ski, elle parvient à retranscrire avec émotions les différentes ambiances que découvre son héroïne. Je suis très tentée par L'aviatrice, son autre roman, qui promet d'être intéressant!

J'ai également appris beaucoup de choses concernant Hemingway. Je dois avouer être davantage connaisseuse de son oeuvre que de sa vie et j'ai donc découvert un peu l'histoire de son premier mariage et de sa relation avec les femmes. Paula McLain a dit avoir fait beaucoup de recherches avant d'écrire ce roman et ça se sent, c'est assez documenté et plutôt fidèle à la réalité d'après ce que j'ai pu voir. Un bon point supplémentaire!

Pour ce qui est des personnages, j'ai assez bien aimé notre couple principal. Ernest et Hadley forment un couple intéressant à suivre, en raison de ce qui les unit comme ce qui les sépare. Leur entourage joue aussi un grand rôle, notamment Gertrude Stein, et j'ai aimé voir tous ces grands noms de la culture se fréquenter ainsi. J'aurais cependant aimé que les Fitzgerald soient plus présents, mais c'est un léger bémol.

En fait, mon gros problème avec le livre réside dans son sujet, ou peut-être dans la façon dont il est exploité. Je ne trouve pas Hadley Richardson/Hemingway vraiment fascinante ou passionnante, comme l'est par exemple Zelda Fitzgerald. Son personnage est extrêmement passif et ne semble rien faire d'autre qu'attendre Ernest chaque jour. Sa passion pour le piano est très secondaire, et elle me parait très "fade" face aux autres personnages. Là où je me rappelle encore de Z, le roman de Zelda, j'ai bien peur d'oublier assez rapidement Hadley Richardson...

Un autre point un peu gênant (mais loin d'être dramatique), c'est que quelques chapitres sont racontés du point de vue d'Ernest. Le problème, c'est que ces passages sont très rares et tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, un peu sorti de nulle part... C'est assez dommage! Soit il aurait fallu en faire plus et établir la narration d'Ernest comme un parallèle de celle d'Hadley, soit il ne fallait pas en faire, selon moi;

Mais malgré ces bémols, j'ai beaucoup aimé ma lecture. J'ai trouvé le roman très divertissant et j'ai envie de découvrir davantage et Paula McLain et la vie d'Hemingway. Je pense lire L'aviatrice dès que possible.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee. 

lundi 24 avril 2017

X-Men: Elementaire.




Bonjour tout le monde!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Après un petit détour au Canada pour découvrir le monde de Anne of Green Gables, je vous invite aujourd'hui à partir combattre aux côtés des X-Men, les célèbres mutants de chez Marvel! Je me suis rendue compte que je n'avais quasiment jamais parlé des X-Men sur le blog, à l'exception de quelques articles sur Deadpool, et j'ai donc décidé d'y remédier en vous parlant de l'une de mes dernières lectures: X-Men, Elementaire, qui met en scène une équipe féminine. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Petit mot sur les X-Men:
Comme je n'ai pas encore eu l'occasion de parler des X-Men sur ce blog, j'avais envie de démarrer cette chronique par une présentation rapide de ces célèbres héros. Issus de la franchise Marvel, les X-Men ont été crées par le culte Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby au début des années 1960. A l'époque, on y retrouve une équipe de gentils mutants composée notamment de Cyclope, Beast et Angel, face à une équipe de méchants menée par Magneto et dans laquelle on retrouve aussi Quicksilver et Scarlet Witch. A mesure que les années passent, l'univers des X-Men s'est étoffé avec l'arrivée de nombreux autres mutants et la multiplication d'arcs narratifs. Les X-Men sont très populaires, et ce grâce aux différentes adaptations de leurs aventures, aussi bien à la télévision qu'au cinéma. Depuis les années 2000, on les a d'ailleurs énormément vus sur grand écran, avec deux trilogies, plusieurs films consacrés à Wolverine (dont Logan, sorti cette année) ou encore Deadpool. Et 2018, avec trois films prévus, risque d'être une année clé pour nos mutants! 

X-Men: Elementaire:
Résumé:
Pour Jubilé, les X-Men se sont révélés une véritable famille après la mort de ses parents. C'est donc dans l'espoir de lui offrir un nouveau foyer que la jeune femme se rend à l'école Jean Grey avec un nourrisson qu'elle a recueilli. Elle réalise cependant pendant le trajet qu'elle est suivie par un homme, un certain Sublime. Mis devant le fait accompli par Rachel Grey et ses comparses, l'homme raconte qu'il est à la recherche de sa soeur, une créature millénaire aux pouvoirs terrifiants... 

Une équipe féminine:
Elementaire, comme sa suite semble le faire aussi, nous propose de suivre les aventures d'un groupe formé par des X-Men femmes. Il me semblait intéressant de se pencher un peu sur celles que l'on retrouve dans ce premier tome!
Pour commencer, on retrouve l'une des X-Men les plus connues: Tornade (Storm en version originale, interprétée dans les films par Halle Berry). En fonction des aventures, Tornade possède divers pouvoirs, le plus célèbre et impressionnant étant son don pour contrôler la météo, pouvant ainsi provoquer des tempêtes, éclairs, tornades et compagnie. 
Elle est ici accompagnée de Psylocke, un personnage qui apparaît pour la première fois dans les années 1970. Télékinésiste, son arme de prédilection est le katana. Elle possède aussi un don pour la télépathie. 
Autre personnage que l'on a pu voir dans les films X-Men: Kitty Pride, jouée par Ellen Page. Son pouvoir est assez impressionnant: elle peut traverser la matière, une aptitude des plus utiles. Elle peut par exemple traverser des murs et même des champs de force. Bref, la classe.
Rachel Grey, aussi appelée Rachel Summers, n'est pas un personnage très connue. Elle apparaît dans une version alternative des aventures des X-Men dans laquelle est la fille de Jean Grey et Scott (Cyclope).Tout comme sa mère, elle est télépathe et maîtrise la télékinésie. 
Passons ensuite à Jubilé, personnage à la tenue colorée, qui fut recueillie par les X-Men après la mort tragique de ses parents. Jubilé est capable de produire des plasmoïdes, et elle est également devenue un vampire.
Pour finir, finissons par la meilleure des meilleures, Rogue (Malicia dans la version française). Rogue, elle est trop forte, car par un simple contact physique elle parvient à capturer de l'énergie ou des souvenirs. Cependant, si le contact est trop long, ça peut mal finir pour la personne qu'elle touche, car celle-ci peut mourir. C'est aussi la copine de Gambit, et ça, c'est encore plus cool (je vous ai dit que j'adorais Rogue et Gambit?).

Ce que j'ai pensé de ce comics:
Je ne crois pas l'avoir déjà mentionné sur ce blog, mais les X-Men font partie des héros qui ont forgé ma passion pour les types en collants et les filles masquées. Petite, je regardais beaucoup de dessins animés comme la série Batman de 1992, mais aussi et surtout X-Men Evolution. J'ai ensuite vu la première trilogie X-Men au cinéma, qui a fini de faire de moi une fan de ces personnages et plus particulièrement de Rogue, Gambit et Magneto (mes trois chouchous). Quand je suis tombée sur X-Men: Elementaire, j'ai donc décidé d'y jeter un oeil, curieuse de voir ce que l'équipe formée allait pouvoir nous proposer. 

Dans l'ensemble, j'ai assez bien aimé cette lecture, tout d'abord en raison des dessins, que j'ai beaucoup appréciés. Ce comics est très coloré, avec des dessins soignés et des personnages expressifs, reconnaissables. J'ai trouvé que les mouvements étaient très dynamiques, notamment lorsque les personnages volent ou pour les scènes d'action. 

Le gros plus de ce comics, c'est l'équipe formée par les personnages. J'adore vraiment les personnages féminins chez les X-Men, et les voir ainsi faire équipe me plait beaucoup. On retrouve Tornade, Kitty, et surtout Rogue/Malicia, en pleine forme. J'aime aussi beaucoup Jubilé, même si son rôle est un peu plus passif ici. Il y a une bonne dynamique entre les personnages, et j'ai trouvé la grande méchante, Arkéa, est plutôt intéressante, avec des pouvoirs sympathiques. 

Passons maintenant à l'intrigue! Globalement, je l'ai plutôt bien aimée, même si je ne suis pas non plus extrêmement emballée. J'ai plutôt bien aimé toute la partie où les X-Men cherchent à vaindre Arkéa, mais je me suis en revanche un peu ennuyée avec Jubilé et le bébé qu'elle a recueilli, malgré la présence d'un Logan tout pimpant. C'est divertissant, on ne s'ennuie pas, mais ce n'est pas non plus mémorable. 

Enfin, je tenais à mentionner qu'il faut tout de même connaitre un peu l'univers des X-Men avant de vous plonger dans ce livre, car sinon vous risquez d'être un peu perdus. Ce n'est pas parce que c'est un tome 1 qu'on prend le temps de vous expliquer qui est qui et le pourquoi du comment. Je recommande donc plutôt ce comics à quelqu'un qui est un peu au courant de ce qu'il se passe dans l'univers X-Men.

Pour conclure, j'ai assez bien aimé ce premier tome qui m'a fait passer un bon moment avec mes héroïnes préférées des X-Men. Je pense lire prochainement la suite, et peut-être que je vous en parlerai!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

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mercredi 19 avril 2017

Piece of Cake #6: Anne of Green Gables de L.M Montgomery.


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour un nouvel article! On se retrouve aujourd'hui en ce début de semaine pour une nouvelle chronique pour le Challenge lancé par Whoopsy Daisy autour de la littérature jeunesse, le Challenge Piece of Cake! Pour ma sixième lecture, j'ai décidé de me pencher sur un classique de la littérature canadienne (et oui, c'est rare sur le blog): le roman Anne of Green Gables de L.M Montgomery, publié en 1908. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Piece of Cake:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous présenter en premier lieu le Challenge Piece of Cake. Il s'agit d'un Challenge lancé via le super forum Whoopsy Daisy, consacré à la culture anglophone. Le but est simple: en 2017, pourquoi ne pas lire un peu de littérature jeunesse? Comme il s'agit d'un genre que je lis assez rarement, je me suis donc décidée à m'y remettre grâce à ce rendez-vous. J'ai pour objectif de vous présenter vingt livres (oui, oui, vingt: ça fait beaucoup!) cette année, en espérant y parvenir! Si vous avez envie de rejoindre Whoopsy Daisy, n'hésitez pas à suivre le lien ci-dessous!


L.M Montgomery, c'est qui?
Il est à présent temps de nous pencher sur notre auteur du jour, j'ai nommé L.M Montgomery: de son nom complet Lucy Maud Montgomery, elle est née en 1874 au Canada, où elle a passé toute sa vie. Après la mort de sa mère, Lucy Maud est élevée par ses grands-parents et elle grandit dans un univers plutôt rural, qui nourrira son oeuvre. Après des études pour devenir enseignante, un mariage avec un révérend et trois enfants, elle se lance dans la rédaction de romans et nouvelles. L.M Montgomery est principalement connue pour sa saga mettant en scène Anne Shirley, dont le premier tome est Anne of Green Gables, paru en 1908. Ce livre est aujourd'hui considéré comme un classique de la littérature jeunesse et a été traduit dans plus de vingt langues, conférant à son auteur un statut d'auteure culte au Canada et à l'étranger.

Anne of Green Gables:
Résumé:
Matthew et Marilla Cuthbert, frère et soeur, vivent à la campagne. Ni l'un ni l'autre n'a d'enfants, et avec l'âge les travaux de la ferme deviennent de plus en plus difficiles pour Matthew, qui décide alors d'adopter un petit garçon pour l'aider. Mais, surprise, au lieu du petit garçon tant attendu, c'est la jeune Anne Shirley, petite fille rousse et pleine d'imagination, qui se retrouve chez les Cuthbert. Ils vont tous les deux devoir apprendre à vivre avec cette petite fille au caractère bien trempé... 

 Les malheurs de Sophie à la canadienne:
Dans ce premier tome des aventures d'Anne Shirley, nous découvrons Anne alors qu'elle est encore une enfant. Orpheline depuis longtemps, elle est enfin adoptée par le duo formé par Matthew et Marilla qui, après quelques péripéties, se décident à la garder. 
Le schéma suivi par ce roman est très simple: chaque chapitre raconte un épisode particulier dans l'enfance d'Anne autour d'un thème. Il peut s'agir d'une aventure se déroulant à l'école, à la ferme, ou avec son amie Diana. A chaque fois, le chapitre contient l'intrigue complète, du début à la fin, même si le roman suit tout de même une progression chronologique cohérente. 
Que ce soit dans sa construction ou dans son principe de base (raconter l'histoire d'une petite fille), je n'ai pas pu m'empêcher de rapprocher ce livre d'un autre roman pour la jeunesse: Les malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur. Dans cet autre livre, on retrouve en effet une petite fille aux parents absents, évoluant avec d'autres enfants de son âge, et qui traverse de multiples petites aventures enfantines.
Néanmoins, contrairement à Sophie, qui se montre parfois mauvaise et qui est la première à faire des bêtises, Anne se démarque plutôt par son caractère intrépide et sa maladresse. Son imagination débordante prend souvent le dessus sur sa raison, ce qui la conduit à faire ou à dire des erreurs parfois un peu stupides.

Une héroïne très populaire:
Probablement parce que je ne suis pas une grande experte en littérature jeunesse et encore moins en littérature jeunesse canadienne, je n'avais jamais entendu parler d'Anne of Green Gables jusqu'à il y a quelques semaines, lorsque j'ai vu des publicités pour la série qui sera prochainement diffusée sur Netflix. Et en faisant quelques recherches sur le livre, je me suis aperçue que Anne est une héroïne extrêmement connue, non seulement au Canada mais aussi à l'étranger.
Les aventures d'Anne ont fait de L.M Montgomery une auteure très populaire dans son pays, avec notamment le développement d'un tourisme autour du personnage et de ses aventures. Mais sa popularité se remarque surtout dans le grand nombre d'adaptations qui en découlent. Il existe par exemple une comédie musicale Anne of Green Gables, et plusieurs films (le premier remontant à 1919). Si des pièces et des séries à la radio en sont tirées, c'est surtout la télévision que le roman attire avec de nombreux téléfilms et séries. Trois téléfilms sont actuellement préparés au Canada, le premier est sorti en 2016 et la diffusion se poursuivra jusqu'à 2018. Enfin, c'est Netflix qui proposera prochainement une série en huit épisodes sur sa plateforme.
Pour conclure, j'ai aussi été assez surprise d'apprendre qu'Anne est une héroïne très populaire au Japon, où ses aventures sont apparemment étudiées à l'école. Il existe donc des versions anime d'Anne of Green Gables, ce qui peut vous intéresser si les animes Japonais, c'est votre truc!

Ce que j'ai pensé du livre:
Je l'ai dit un peu plus haut, Anne of Green Gables était pour moi, jusqu'à il y a peu, un roman inconnu. Je ne suis pas très calée en littérature canadienne, ni en littérature jeunesse, mais j'ai très envie de voir la série qui arrivera prochainement sur Netflix, et c'est donc pour cela que j'ai décidé de tenter la lecture de ce roman. Au final, Anne of Green Gables est un livre que j'ai apprécié, mais... 

Commençons par le positif: Anne. Je comprends la popularité de cette héroïne, que j'ai trouvée extrêmement attachante. Anne transpire un mélange d'innocence et de douceur, combiné à une très grande imagination. Son côté parfois un peu sanguin et sa forte personnalité me plaisent beaucoup et on comprend que les autres personnages du roman puissent l'apprécier. Là où d'autres héroïnes jeunesse paraissent fades et unidimensionnelles, Anne parvient à se démarquer. 

J'ai plutôt bien aimé les autres personnages, d'ailleurs, en particulier Matthew et Marilla. On sent l'affection qu'ils portent à Anne, surtout celle de Matthew. Il s'attache très vite à la petite fille et fait parfois office de tampon entre elle et Marilla, qui cherche à être plus "sévère" avec elle. L'amitié entre Anne et Diana est l'un des moteurs du livre et elle est très touchante. C'est un duo qui fonctionne très bien ensemble!

Pour ce qui est de l'intrigue, je dois avouer qu'il s'agit sûrement de mon gros bémol. J'ai vraiment beaucoup aimé le début de ma lecture, lorsqu'Anne arrive chez Marilla et Matthew. Le premier tiers du roman constitue pour Anne la découverte de son environnement, de ses amis, de la famille, et je ne me suis pas ennuyée. En revanche, une fois que tout cela est bien installé, j'ai trouvé que le roman tombait dans une routine un peu ennuyeuse, avec son système de "un chapitre, une aventure". Je me suis parfois un peu lassée et j'ai zappé ici et là quelques paragraphes. En revanche, la fin donne au livre une tournure dramatique que je n'avais pas vue venir et qui laisse présager d'une suite intéressante. 

Ce livre a été également pour moi l'occasion de découvrir L.M Montgomery, que je ne connaissais pas avant de me plonger dans ce roman. Sa façon d'écrire est très plaisante, et je trouve qu'elle réussit particulièrement bien les "monologues" d'Anne, qui lui confèrent toute sa personnalité. Les descriptions sont aussi très jolies et rendent bien le côté très coloré de la campagne environnante. On s'y croirait presque!

Au final, Anne of Green Gables a été pour moi une lecture assez sympathique, que j'ai appréciée malgré un côté un peu répétitif. Je ne pense pas lire la suite, du moins pas tout de suite, mais en tout cas je regarderai la série sur Netflix à sa sortie! 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

samedi 15 avril 2017

Doctor Who: A Christmas Carol de Charles Dickens.


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Nous nous retrouvons aujourd'hui pour achever un Challenge commencé il y a bien longtemps, le Challenge Doctor Who: et oui, après de nombreuses lectures mettant en scène le Docteur, ses compagnons ou des auteurs qu'il rencontre lors de ses voyages, il est temps de terminer ce rendez-vous. Pour conclure, j'ai choisi un livre un peu hors saison: A Christmas Carol du célèbre Charles Dickens... En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Doctor Who:
Pour commencer cette chronique, il me faut vous donner quelques informations sur le Challenge Doctor Who. Il s'agit d'un challenge que j'ai découvert via le site Livraddict (malheureusement, impossible de retrouver le lien!). Illimité dans le temps, ce Challenge s'inspire de la série télévisée britannique du même nom mettant en scène un alien voyageant à travers le temps et l'espace dans son TARDIS. Grande fan de cette série, je ne pouvais pas passer à côté! Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce Challenge ou de relire mes précédentes chroniques, je vous invite à suivre les liens ci-dessous!


Charles Dickens, c'est qui, c'est quoi?
Vous le savez si vous suivez un peu le blog, mais j'ai pris l'habitude de commencer mes chroniques par une petite présentation des auteurs dont je parle. Dans le cas de Charles Dickens, cependant, nous ne sommes pas face à un petit nouveau, car j'ai déjà eu l'occasion de présenter son travail sur le blog. Je vais donc éviter de me répéter et à la place vous laisser suivre le lien ci-dessous pour que vous puissiez (re)lire mes précédentes chroniques à son sujet!


A Christmas Carol:
Résumé:
Noël approche à grands pas. Dans les rues, les célébrations se préparent, les visages sont joyeux, la magie opère déjà. Pour tous? Non, pas pour Scrooge, un vieux grincheux qui n'aime rien et surtout pas Noël. Il est acariâtre, désagréable, pas charitable, bref, cet homme est un véritable cauchemar ambulant. C'est alors qu'il reçoit l'étrange visite du spectre de son ancien associé qui vient lui annoncer la visite prochaine de trois fantômes, dont la venue risque de chambouler le vieux Scrooge... 

Une histoire culte:
Auteur prolifique, Charles Dickens est connu pour de très nombreuses oeuvres, parmi lesquelles on retrouve Oliver Twist, Little Dorrit ou encore Great Expectations. A Christmas Carol fait sans aucun doute partie de ses livres les plus célèbres, une histoire culte qui a été adaptée un grand nombre de fois.
Il y a eu des pièces de théâtre, par exemple, mais aussi et surtout des films, notamment pour les enfants avec une version Disney (Mickey's Christmas Carol, avec un Picsou en Scrooge) ou une version du Muppet Show. En 2009, le célèbre Jim Carrey prête ses traits à Scrooge pour un film de Robert Zemeckis. A la télévision, les adaptations ou inspirations de A Christmas Carol sont également nombreuses.
Dans Doctor Who, c'est justement A Christmas Carol qui inspire l'épisode The Unquiet Dead, dans lequel le neuvième Docteur, joué par Christopher Eccleston, rencontre Charles Dickens. Il est accompagné de Rose Tyler et nos deux héros se retrouvent à assister à une lecture d'une version de A Christmas Carol. Le Docteur, Rose et Charles Dickens vont devoir allier leurs forces pour vaincre une armée de morts-vivants qui sévit à Cardiff, le 24 décembre. 

Ce que j'en ai pensé:
Certains d'entre vous, qui suivent le blog depuis longtemps, savent que je vous une grande passion à la littérature victorienne. C'est mon dada, ce que je préfère, j'adore la littérature et l'Histoire de cette période. Et pourtant, depuis toujours, il y en a un qui n'est pas mon copain: Charles Dickens. C'est ma nemesis, j'évite ses romans autant que possible, rien n'y fait. Entre lui et moi, ça ne colle pas. Et pourtant, j'essaie toujours, de temps en temps, de tenter d'en lire un. Et, oh miracle, pour la première fois j'ai lu un livre de Dickens qui ne me déplaît pas trop.

Mon premier gros point va peut-être vous étonner, mais j'ai déjà apprécié le fait que ce livre soit court. A Christmas Carol est rapide à lire, il ne m'a pas fallu longtemps pour le terminer, ce qui fait plaisir après des semaines à traîner Great Expectations ou Bleak House avec moi comme des boulets. Le livre se lit vite, bien, Dickens va à l'essentiel et ne se perd pas en détours ou descriptions plus longues que le règne de Victoria. Un bon point.

Je connaissais déjà l'histoire pour avoir vu plusieurs adaptations du livre à la télévision au moment des fêtes de Noël, donc je n'ai pas été vraiment surprise à ce niveau là, mais je l'ai plutôt bien aimée. Elle tient la route, il y a beaucoup de rebondissements, et elle est bien maîtrisée. Dickens nous emmène avec efficacité là où il veut aller, c'est divertissant, avec une petite morale bien gentille. Rien à redire.

La morale est d'ailleurs sans doute l'un des points forts du livre. L'idée est de vraiment célébrer l'esprit de Noël, la gentillesse, la chaleur et la générosité. Un message qui va très bien avec les fêtes de fin d'année (même si je vous en parle en Avril, OUI).

Pour ce qui est des personnages, on pourrait leur trouver un côté "caricature". La méchanceté de Scrooge est poussée à l'extrême, avec une attitude des plus déplorable, et les fantômes en font un peu des caisses. Mais pour le coup, je trouve ce côté "too much" très approprié. Non seulement parce qu'on est dans une histoire qui évoque un peu le conte, un "carol", mais aussi pour le rendre accessible au jeune public. C'est bien amené, et il y a des phrases assez savoureuses de la part de Scrooge.

Enfin, j'ai apprécié le fait que le livre s'inscrive vraiment dans son temps tout en étant intemporel. Dickens fait référence à des éléments typiques de l'époque victorienne, notamment les mesures prises pour empêcher la pauvreté (les Workhouses, plus proches du bagne qu'autre chose, supposées inculquer aux pauvres et aux marginaux les valeurs du travail). A côté de ça, le livre reste intemporel grâce aux messages qu'il transmet. 

En bref, A Christmas Carol est sans aucun doute le premier Dickens que je lis et que je ne déteste pas. Je suis assez contente d'avoir pu le finir, et d'avoir pu découvrir enfin ce classique célèbre. Il ne suffit cependant pas à me reconcilier avec Dickens, mais c'est mieux que rien :).

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait et rassurez-vous: même si ma participation au Challenge est terminée, je parlerai encore certainement du Docteur et de ses aventures! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.


Si vous avez aimé...

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