vendredi 30 septembre 2016

221B, The British Detectives Challenge #9: The Grantchester Mysteries #2: Sidney Chambers and the Perils of the Night de James Runcie



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour un nouvel article! On se retrouve aujourd'hui pour le dernier article de ce mois de Septembre. Avant de démarrer enfin Octobre et le mois spécial Halloween, je vous propose de nous pencher sur ma neuvième lecture pour le Challenge 221B, The British Detectives Challenge, lancé via Whoopsy Daisy. Et nous allons retrouver un personnage que nous avions déjà eu l'occasion de croiser: Sidney Chambers, le clerc détective de James Runcie. C'est le second tome, The Perils of the Night, que j'ai eu envie de vous présenter ce mois-ci. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

221B, le Challenge:
Pour commencer cette chronique, il me parait important de vous donner quelques détails sur le Challenge 221B. Il s'agit d'un Challenge lancé via le super forum Whoopsy Daisy que je vous conseille de découvrir si vous ne le connaissez pas. Le but est simple: lire et présenter des livres mettant en scène des personnages de détectives britanniques ou d'auteurs britanniques. En ce qui me concerne, j'ai décidé de me pencher sur 12 livres! Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce Challenge, je vous invite à suivre les liens ci-dessous, qui vous mèneront à Whoopsy Daisy et à mes précédentes chroniques!


James Runcie et Sidney Chambers:
Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que j'ai pour habitude de commencer mes chroniques par une présentation de l'auteur. Cependant, dans le cas de James Runcie, nous avons face à nous un habitué du blog! En effet, j'ai déjà eu l'opportunité de le présenter lors d'une précédente chronique, sur le premier tome des Grantchester Mysteries, intitulé Sidney Chambers and the Shadow of Death, un livre que j'avais beaucoup aimé. Si vous avez envie de découvrir un peu plus cet auteur ainsi que mon avis complet sur ce premier tome, je vous suggère de cliquer sur le lien ci-dessous!


Sidney Chambers and the Perils of the Night:
Résumé:
Décidément, les vacances, ce n'est pas pour Sidney Chambers, le clerc vivant à Cambridge. Après avoir résolu quelques affaires et quelques mystères, il se retrouve à nouveau le nez dans plusieurs histoires louches. Des morts suspectes, des accidents qui n'en sont pas vraiment, des empoisonnements, le voilà en train de démêler les fils d'histoires complexes pour découvrir la vérité, s'aidant de son statut d'autorité religieuse. Mais les choses sont plus compliquées encore lorsque Sidney Chambers doit se confronter à ses sentiments pour Hildegard, une veuve allemande qu'il a rencontrée lors d'une précédente affaire... 



Espionnage, amour et charme à l'anglaise:
Ce second tome des Grantchester Mysteries nous propose de ré-découvrir la formule magique des premières aventures du héros de James Runcie. Nous retrouvons Sidney Chambers, son chien Dickens et son ami inspecteur Geordie Keating pour de nouvelles aventures. 
C'est pas moins de six histoires qui nous sont proposées dans ce tome. Six histoires qui explorent de nouveaux horizons criminels: Sidney Chambers se retrouve confronté à plusieurs cas étranges et mystérieux. De l'espionnage, par exemple, avec une première affaire impliquant peut-être les services secrets britanniques ou le KGB ou un voyage à l'étranger qui tourne mal. Un incendie, à première vue accidentel, lui apparait très vite comme suspicieux et il se demande s'il ne s'agit pas d'un acte prémédité. Empoisonnement, mort mise en scène, notre héros se retrouve dans des affaires complexes, mais qu'il finit toujours par résoudre.
Mais que seraient les aventures de Sidney Chambers sans une petite dose de romance et de charme à l'anglaise? Notre détective, dont les émois amoureux étaient déjà présents dans le précédent tome, se retrouve cette fois coincé dans une situation compliquée: celle de savoir comment sa relation à Hildegard, qu'il avait rencontrée suite à la mort de son époux dans le précédent tome, peut évoluer. Une vraie attirance se présente entre eux, poussant même Sidney à faire plusieurs voyages en Allemagne pour la voir, mais c'est sans compter ses hésitations personnelles et une autre relation qui le lie avec une amie de longue date... 

Ce que j'ai pensé du livre:
Voilà plusieurs mois que j'avais lu le premier tome des aventures de Sidney Chambers, Sidney Chambers and the Shadow of Death. Cette première découverte de l'univers du clerc détective m'avait beaucoup plu et j'avais décidé de lire la suite ainsi que de regarder la série qui en s'en inspire (ce que je n'ai pas encore eu l'occasion de faire). Me voilà donc avec ce second tome, que j'ai plutôt bien aimé, dans la veine du précédent!

Commençons par les histoires en elle-même. J'ai vraiment beaucoup aimé les six histoires proposées, très divertissantes. Ce que j'apprécie, c'est que James Runcie parvient à proposer des histoires complètes, à la fois indépendantes et qui se suivent, suffisamment développées pour ne pas être sur notre faim mais en même temps assez courtes. Cela permet de lire un autre livre en même temps ou de prendre le temps de découvrir les histoires l'une après l'autre.

James Runcie nous propose des histoires vraiment intéressantes, même si certaines me plaisent plus que d'autres: j'ai par exemple bien aimé les intrigues autour de l'espionnage, car je trouve qu'elles sont vraiment originales et permettent de sortir un peu du cadre classique du meurtre ou de la vengeance. J'espère que cette idée sera utilisée dans les tomes suivants! Dans l'ensemble, je ne me suis pas ennuyée et j'ai dévoré les histoires les unes après les autres. 

En ce qui concerne les personnages, j'étais vraiment contente de retrouver Sidney, un personnage que j'apprécie beaucoup et que je trouve très charismatique. J'aime la relation qu'il a avec Hildegard, et qui constitue l'un des thèmes principaux de ce livre. Je trouve que Sidney s'épanouit dans son rôle de détective et qu'il est moins "sinistre" que dans le premier tome. Hildgard me plait beaucoup aussi. En revanche, je trouve qu'on ne voit pas assez Geordie! 

Mon avis est au final assez proche de celui pour le premier tome: Sidney Chambers est un héros attachant et charismatique et les intrigues sont maîtrisées et dynamiques. J'ai vraiment très envie de lire le tome suivant, et cette fois il faut absolument que je regarde la série!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour une prochaine chronique, et cette fois, ce sera pour Halloween! En attendant, prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

mercredi 28 septembre 2016

DisneyOscope #9: Maleficent de Robert Stromberg (2014) + The Official Multi-Touch Book.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! La fin du mois approche, et vous savez ce que ça signifie? Qu'Halloween est bientôt là! Si vous connaissez un peu le blog, vous savez probablement qu'Halloween est ma période préférée de l'année et que je consacre tous les ans le mois d'Octobre à cette fête avec des articles spéciaux. Et aujourd'hui j'ai décidé de prendre un peu d'avance et de vous révéler le thème qui nous accompagnera tout au long du mois d'Octobre: les maléfices et sortilèges! Alors quoi de mieux pour introduire ce thème que le film Maleficent, sorti en 2014? En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le DisneyOscope, c'est quoi?
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous parler un peu du DisneyOscope. Grande fan de Disney depuis l'enfance, j'ai eu envie de créer un rendez-vous sur le blog pour vous parler davantage de cette passion. Depuis plusieurs mois, je vous présente donc chaque mois un film Disney, et pour ne pas perdre le côté littéraire, j'essaie de trouver un livre qui a un lien avec le film un question: il peut s'agir du livre qui a servi de support d'adaptation, ou d'un livre aux thématiques similaires. Si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques sur Disney, je vous encourage à suivre le lien ci-dessous!



Maleficent:
Quelques informations sur le film:
Ce mois-ci, j'ai décidé d'introduire Halloween avec le film Maleficent (en français Maléfique) sorti en 2014. Le film a été réalisé par Robert Stromberg, principalement connu pour son travail dans l'univers des effets spéciaux et dont c'est le premier film. Apparemment, Tim Burton aurait été approché pour le réaliser mais a fini par décliner la proposition. Au niveau du casting, on retrouve Angelina Jolie, qui interprète Maléfique. Le choix de cette actrice remonte aux débuts du projet. Elle Fanning, jeune actrice montante qu'on a pu voir dans beaucoup de films dont The Neon Demon sorti récemment, prête ses traits à Aurore. On retrouve aussi Sam Riley (que j'adore depuis Control), Juno Temple ou encore Sharlto Copley. Le tournage s'est déroulé en 2012 en Angleterre. Le film a été un beau succès commercial, rapportant près de 800 millions de dollars pour un budget de 263 millions. Si vous avez envie de voir à quoi le film ressemble, je vous invite à regarder la bande-annonce ci-dessous.



Résumé:
Tout le monde connait l'histoire de La Belle au Bois Dormant, une magnifique jeune fille sur laquelle Maléfique jette un sortilège la plongeant dans un terrible sommeil. Mais si tout le monde connait cette histoire, que sait-on vraiment de Maléfique? Retournons en arrière pour essayer de découvrir qui elle est vraiment, et comment la jeune créature innocente s'est transformée en une source de colère, de vengeance et de méchanceté... Voici la véritable histoire de Maléfique. 

Sleeping Beauty du point de vue de Maléfique:
Depuis plusieurs années, Disney s'est lancé dans une production assez importante de films live basés sur certains de leurs films d'animation. Cendrillon, Le livre de la jungle ou prochainement Beauty & The Beast en témoignent. Maleficent en est un autre exemple, un peu différent, car le but n'est pas cette fois de reprendre l'histoire du film original, mais plutôt de se focaliser sur un personnage particulier: Maléfique. Maléfique est ce qu'on appelle un vilain de l'univers Disney, et elle fait partie des méchants les plus iconiques de la compagnie. 
Le film nous propose donc de découvrir l'histoire de Maléfique, pour tenter de montrer qui elle est vraiment. Car dans Sleeping Beauty, on sait au final assez peu de choses de ce personnage, si ce n'est qu'elle porte bien son nom. Mais pourquoi s'attaquer à Aurore? 
Maleficent nous propose d'expliquer les raisons qui motivent Maléfique: poussée par la vengeance, elle vise le roi Stefan, qui a par le passé abusé de sa confiance et de son innocence. Le film explore aussi la relation entre Maléfique et Aurore, bien plus complexe que dans le dessin animé. C'est tout un univers qui est développé autour de ce personnage iconique.

Ce que j'ai pensé du film:
Si je devais faire un classement de mes méchants préférés de l'univers Disney, je pense que mon trio de tête comprendrait Jafar, Scar et surtout Maléfique. Depuis toujours, je suis fascinée par ce personnage, que je trouve fascinant: elle a un charisme épatant, une grande classe, et j'aime énormément son design tout en longueur. Alors lorsque le film est sorti, je n'ai pas hésité longtemps avant d'aller le voir. Depuis, j'ai revu le film plusieurs fois, et je fais partie des gens qui l'adorent.

Commençons par l'intrigue. J'avoue qu'au départ, j'étais un peu mitigée par le fait de vouloir absolument justifier la méchanceté de Maléfique. Je pense que parfois, avoir un méchant qui est juste méchant, et pas forcément conduit par une volonté de revanche, c'est suffisant. Néanmoins, je trouve que l'intrigue évolue dans un sens très intéressant lorsqu'on découvre la relation entre Aurore et Maléfique, entre dégoût, haine et un certain amour. On ne s'ennuie pas, et le film est très divertissant.

Au niveau des personnages, j'ai vraiment redécouvert Angelina Jolie avec ce film. Ce n'est pas vraiment une actrice que j'apprécie particulièrement, mais il est vraie qu'elle incarne Maléfique à la perfection, et le choix de cette actrice m'apparaît comme une évidence. Pour avoir vu beaucoup d'interviews qu'elle a faites lors de la sortie du film, on sent qu'elle aime énormément ce personnage. Le reste du casting est aussi bien choisi. 

Les personnages constituent, je pense, la force du film. Maléfique est fouillée, détaillée, et j'aime la relation qu'elle a avec Stefan, plutôt bien exploitée. Stefan est d'ailleurs présenté sous un jour très intéressant, proche de la folie, obsédé par le pouvoir. Aurore apparait au final assez peu dans ce film, donc ne vous attendez pas à voir un film Sleeping Beauty!

L'autre grande réussite du film réside dans les effets spéciaux, le maquillage, les costumes... Tout un univers très fouillé et détaillé compose Maleficent. Entre les différentes créatures, la forêt... Tout est soigné! Mais vu que Robert Stromberg est connu pour ses effets spéciaux, le contraire m'aurait étonné! En tout cas, je suis amoureuse de l'esthétique de ce film. 

Pour finir, je voudrais mentionner la musique, que je trouve aussi magnifique. Je suis en particulier fan de la reprise de Once Upon A Dream par Lana Del Rey. Je sais que beaucoup de gens n'aiment pas cette chanteuse, mais je l'ai toujours adorée, et sa voix me touche énormément. 



En bref, Maleficent est un film que j'apprécie beaucoup et que je vous recommande si ce personnage vous intéresse! 




The Official Multi-Touch Book:
En cherchant un livre à vous présenter sur Maleficent, je suis tombée un peu par hasard sur un livre numérique, disponible sur iBooks (et peut-être sous d'autres formats numériques): Maleficent, The Official Multi-Touch Book. 
Les Multi-Touch Books sont des livres combinant plusieurs médias: du texte, de la vidéo et de l'audio. Ils encouragent le lecteur à interagir avec le livre. N'étant pas fan du tout de lecture numérique, j'ai tout de même décidée de voir ce que ça donnait. 

Ce livre se présente comme un guide d'une centaine de pages autour du film. Il est composé de plusieurs chapitres, chacun dédié à un sujet différent: le personnage de Maléfique, le casting, le tournage... A travers les pages, on découvre de nombreux éléments intéressants, comme des interviews d'Angelina Jolie, des dessins préparatoires, des photos du tournage... 
Malgré le fait que j'ai beaucoup de mal avec la lecture numérique, j'ai été assez surprise, dans le bon sens, par ce livre. Tout d'abord, je le trouve visuellement très beau: les couleurs sont dans les tons du film, et les nombreuses vidéos et photos s'intègrent bien au texte. C'est assez intuitif et facile à manipuler. J'ai beaucoup aimé les détails sur le tournage du film, notamment sur la tenue de Maléfique et la préparation d'Angelina Jolie: j'ai par exemple appris comment les cornes sont faites et pourquoi sa fille joue le rôle d'Aurore enfant! Mon seul petit bémol est que c'est un peu court: je suis sûre que le livre pouvait s'attarder sur plus d'éléments! Mais le livre étant tout de même de bonne qualité et gratuit, je ne me plains pas.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup :)

AnGee. 



dimanche 25 septembre 2016

The Ultimate Victorian Challenge #3: Victoria, épisode 1 (série ITV).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui après un petit tour du côté du cinéma américain pour le troisième numéro de mon Challenge personnel autour de la célèbre reine Victoria. Après vous avoir présenté deux livres (We Two et How to be a Victorian), j'ai eu envie de me pencher sur une série télévisée qui a démarré il y a tout juste quelques semaines en Grande-Bretagne et qui met en scène l'histoire de Victoria. J'ai regardé pour vous le premier épisode de cette série sobrement intitulée Victoria. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

The Ultimate Victorian Challenge:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous donner quelques informations sur le Ultimate Victorian Challenge. Depuis l'ouverture du blog, j'aime me lancer de temps à autre des défis personnels, et j'ai eu envie de me lancer dans un projet un peu fou et qui risque de me prendre longtemps: un Challenge autour de l'ère victorienne et plus particulièrement de Victoria! A travers 63 chroniques (comme les 63 années de son règne), j'espère vous faire découvrir un peu plus en détails cette période comme j'aime énormément. Si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques, je vous invite à suivre le lien ci-dessous! :)


Victoria, série ITV:
Quelques informations sur la série:
Il est à présent temps de nous pencher sur notre série du jour: Victoria! Victoria est une série produite et diffusée par la chaîne britannique ITV. Annoncée l'an passé, cette mini-série est actuellement en cours de diffusion (le premier épisode a été diffusé à la fin du mois d'Août). Elle comprend huit épisodes, qui durent un peu plus d'une heure. Les scénarios sont écrits par Daisy Goodwin, connue pour son travail sur d'autres séries mais aussi pour ses romans. Au niveau du casting, on retrouve des acteurs très connus ainsi que des talents montants: le rôle principal est tenu par Jenna Coleman, que certains reconnaîtront pour son rôle de Clara dans Doctor Who; Tom Hughes, qu'on a notamment vu dans Dancing on the Edge, n'est autre qu'Albert. On retrouve aussi Eve Myles, ou encore Rufus Sewell qui joue Lord Melbourne. Les premiers épisodes ont rencontré visiblement le succès espéré (environ 8 millions de spectateurs par épisode) et une saison deux a été récemment annoncée. Si vous avez envie de voir ce que ça donne, je vous laisse voir quelques images ci-dessous.

Episode 1, Doll 123:
Résumé:
Le roi est mort, vive la reine! Alors qu'elle est encore jeune, Alexandrina Victoria devient reine d'Angleterre. Elle décide de se faire appeler Victoria et surtout de se détacher de sa mère, très possessive et d'affirmer son autorité. Mais les premiers pas de Victoria en tant que reine sont très hésitants. Heureusement, elle peut compter sur Lord Melbourne, son premier ministre, pour l'épauler en ce début de règne...

Ce que j'en ai pensé:
Comme en témoigne le sujet de ce Challenge, j'ai depuis longtemps une fascination pour la reine Victoria. Tout ce qui touche de près ou de loin à son règne ou à l'ère victorienne dans son ensemble me fascine. J'étais donc assez excitée lorsque j'ai appris qu'une série lui serait dédiée. Malheureusement, j'ai vite déchanté en voyant arriver les premiers avis, plutôt mitigés. Mais comme je ne voulais pas mourir idiote, j'ai tout de même décidé de regarder le premier épisode. Qu'en dire? Et bien j'avoue être moi aussi assez mitigée par cette série... 



Penchons nous d'abord sur les points positifs. Je tiens d'abord à mentionner le casting, qui est très convaincant dans son ensemble. Les différents acteurs ont été bien choisis et j'ai été agréablement surprise par Jenna Coleman. Ma préférence va à Rufus Sewell, qui donne beaucoup de prestance à son Lord Melbourne. Ensemble, ils forment un duo dynamique qui promet d'être intéressant dans les épisodes à venir. Albert n'a pas encore fait son apparition, donc je ne peux pas me prononcer sur le choix de Tom Hughes pour l'interpréter. 

J'ai aussi bien aimé l'intrigue de ce premier épisode dans son ensemble. J'aurais aimé un petit segment très court au début pour situer un peu ce qu'il se passe, car l'accès au trône n'était pas forcément une évidence pour Victoria. Mais sinon j'ai trouvé qu'il se passait pas mal de choses, et j'ai bien aimé les différents sujets abordés, comme la relation Melbourne-Victoria, la volonté d'indépendance de la jeune femme, ou encore ses premiers pas de reine.

Pour en finir avec les points positifs, je trouve les costumes et les décors très réussis. Les robes sont absolument magnifiques, tout comme les coiffures et les différents décors. C'est particulièrement visible lors de la scène de bal. 

En revanche, malgré ces points positifs, j'ai été assez déçue par ce premier épisode, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, pour être pour surfer sur le succès de Downton Abbey, on a beaucoup de scènes autour des domestiques. Cependant, je trouve ces scènes assez mal gérées, pas très intéressantes et vraiment superflues. Je pense qu'elles auraient pu apporter quelque chose à l'histoire si elles avaient été mieux intégrées à l'intrigue générale. Là, ces scènes cassent surtout le rythme, ce qui est un peu gênant sur un épisode qui dure plus d'une heure. 

Ensuite, je trouve que la série fait quand même un peu "cheap" par rapport à d'autres séries historiques du même genre comme les Tudors ou The White Queen: le générique en est un bon exemple. Je le trouve vraiment très minimaliste et pas franchement réussi (on sent le fond vert à mille mètres). Les reconstitutions de lieux en effet spéciaux sautent elles aussi aux yeux tout de suite, et il y a vraiment un côté téléfilm un peu cheap qui sort de l'intrigue. J'espère qu'avec le succès que la série rencontre actuellement, la seconde saison sera un peu plus réussie à ce niveau-là.

Je tiens aussi à parler d'un dernier point, peut-être pas le plus important, mais qui m'irrite quand même assez lourdement: je trouve Jenna Coleman OVER maquillée dans ce premier épisode. C'était déjà quelque chose qui m'avait surprise lorsque j'avais vu les photos promotionnelles, mais c'est tout aussi frappant dans l'épisode: je ne sais pas ce qu'ils lui ont mis comme fond de teint, mais ça la vieillit beaucoup. On n'a vraiment pas l'impression d'être face à une jeune fille de 18 ans...

En bref, ce premier épisode me laisse très mitigée. D'après ce que j'ai pu voir, les épisodes suivants sont plus ou moins de la même qualité, ce qui ne m'encourage pas vraiment à les regarder. Je m'attendais à beaucoup mieux pour une série sur Victoria... Mais si vous avez l'occasion de la voir, n'hésitez pas à venir me dire ce que vous en pensez!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee. 


jeudi 22 septembre 2016

Cycle Sept Films, Sept Découvertes #2: Ferris Bueller's Day Off de John Hughes (1986).


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Aujourd'hui, on se retrouve pour le deuxième volet de mon cycle cinéma Sept Films, Sept Découvertes, lancé le mois dernier. Après avoir découvert le très glamour Breakfast at Tiffany's avec Audrey Hepburn, j'ai décidé de me pencher sur un film très différent mais tout aussi culte: Ferris Bueller's Day Off, traduit en français par La folle journée de Ferris Bueller dans lequel on retrouve un Matthew Broderick tout jeune et tout pimpant. Voilà longtemps que je voulais voir ce film que beaucoup de gens adorent et à côté duquel j'étais passée jusque là. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Cycle Sept Films, Sept Découvertes:
Pour commencer cette chronique, il me faut vous parler un peu de ce fameux cycle cinéma. Si vous connaissez un peu le blog, vous savez peut-être que le cinéma est, avec la littérature évidemment, une de mes grandes passions. Néanmoins, je pense avoir une culture cinématographique encore un peu faible et surtout une grande tendance à ne jamais regarder les films qu'on me conseille de regarder. C'est pour cela que j'ai décidé de lancer il y a quelques années maintenant des cycles cinéma durant sept mois, au cours desquels je découvre un film différent. Ces cycles peuvent porter sur des thèmes ou des personnalités du septième art. Cette fois-ci, j'ai choisi de faire simple et de vous parler de sept films qui me tentaient depuis des millénaires mais que je n'avais pas encore eu l'occasion de regarder. Si vous avez envie d'en savoir plus sur mes chroniques cinéma, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


Ferris Bueller's Day Off:
Quelques informations sur le film:
Il est à présent temps de nous pencher sur le film en détails, et histoire de commencer sur de bonnes bases, voici quelques informations sur le film. Ferris Bueller's Day Off est un film réalisé par John Hughes, un cinéaste américain décédé en 2009 connu pour de nombreux films comme Sixteen Candles ou The Breakfast Club. On retrouve au casting le très célèbre acteur Matthew Broderick, qui était à l'époque une énorme star. Il est connu entre autres pour les films War Games, Inspector Gadget ou encore pour son doublage de Simba dans Le roi lion. Il partage l'affiche avec Alan Ruck (que l'on a pu voir dans plusieurs films Star Trek) qui joue le rôle de Cameron, le meilleur ami de Ferris, et avec Mia Sara. On retrouve aussi Jeffrey Jones (Amadeus, Beetlejuice) ou encore Charlie Sheen qui fait une brève apparition. Sorti en 1986, le film fut un énorme succès commercial: avec un budget de 5 millions de dollars, le film en a rapporté 70 millions. Ce succès ne s'est pas démenti avec les années car le film est encore aujourd'hui considéré comme un film culte. Si vous avez envie de voir à quoi il ressemble, je vous laisse regarder un extrait ci-dessous.



L'histoire:
A Chicago, Ferris Bueller est un ado non seulement beau et populaire à l'école, il est aussi plein de ressources. Alors lorsqu'il décide de sécher les cours pour passer une journée de folie, il ne fait pas les choses à moitié: entre plans soigneusement étudiés pour ne pas se faire prendre et sorties folles avec son ami Cameron et sa petite amie Sloane, notre héros est bien décidé à profiter de sa journée. Mais c'est sans compter sur sa soeur, jalouse de le voir s'en sortir sans problème, et sur Rooney, le proviseur de son lycée, qui veut à tout prix mettre la main sur Ferris... Ferris Bueller passera-t'il une super journée loin de l'école, ou tournera-t'elle au drame?

Une histoire ordinaire pour un film pas banal:
Au premier abord, l'histoire de Ferris Bueller's Day Off est une histoire assez banale, que l'on a pu retrouver dans tout un tas de films et séries: un ado décide de sécher l'école, ce qui entraîne une suite de péripéties toutes plus folles les unes que les autres. Une intrigue simple et efficace mais en soit pas forcément follement originale. Ce qui fait de ce film un film culte, c'est surtout le traitement de cette intrigue et ses personnages.
Premièrement, Ferris est un héros extrêmement attachant et qui se démarque par son culot et son intelligence. Il brise régulièrement le quatrième mur pour s'adresser directement aux spectateurs, soit pour leur donner ses impressions sur ce qu'il se passe, soit pour apporter un éclairage différent sur l'action. Le début du film est particulièrement marquant, puisque Ferris nous explique comment arriver à sécher l'école.
La réalisation est ensuite très soignée. Je pense que John Hughes a un talent certain pour filmer des histoires d'ados sans les rendre cheesy à l'extrême. Entre les gros plans sur des détails à priori anodins, le montage et la bande son, on retrouve dans ce film une atmosphère unique.
Le film traite aussi de sujets assez sérieux, rendus encore plus forts par la légèreté du reste de l'histoire. Un bon exemple est le personnage de Cameron, un ado visiblement mélancolique voire dépressif, qui a une relation très compliquée avec son père.

Ce que j'ai pensé du film:
Cela faisait plusieurs années que Ferris Bueller's Day Off était sur ma liste de films à voir un jour. J'ai souvent eu l'occasion de voir des chroniques ou critiques dessus, et je connais pas mal de gens qui placent ce film dans leurs films préférés. Alors lorsque j'ai vu qu'il était disponible sur Netflix UK, je n'ai pas hésité longtemps et je me suis plongée dedans. Et franchement, ça faisait longtemps que je n'avais pas passé un aussi bon moment devant un film, et je ne peux que vous le recommander si vous cherchez un chouette film à voir!

Il me faudra sûrement le regarder encore une ou deux fois avant de me prononcer définitivement sur ce film, mais Ferris Bueller's Day Off fait désormais certainement partie de mes films préférés de l'univers. Dès les premières minutes du film, j'ai été comme absorbée par ce que je voyais et je n'ai pas décroché jusqu'à la fin. Les interventions "cassons le quatrième mur" sont maîtrisées et nous impliquent dans le film, une bonne idée!

Mon premier coup de coeur a sans aucun doute été le casting. J'ai aimé tous les acteurs, que ce soit dans les premiers ou les seconds rôles. J'aime beaucoup Matthew Broderick et je le trouve absolument top dans ce rôle. J'aurais été ado à cette période, j'aurais sans doute eu des posters de lui partout dans ma chambre! J'ai aussi beaucoup aimé Alan Ruck et Jeffrey Jones, très convaincants dans leur rôle. Les personnages sont vraiment réussis quoi qu'un peu caricaturaux, mais on passe vite au dessus de ce détail face à la prestation des acteurs. 

J'ai vraiment adoré l'intrigue du film et le déroulé de l'histoire. On est face à un film très divertissant, qui comprend de nombreux rebondissements, et on ne s'ennuie pas une minute! Du début à la fin, on est captivé par ce qu'il se passe, et je n'ai pas vu le temps passer. Je pense que le montage très dynamique y est pour beaucoup, ainsi que la bande-son très catchy. 

En bref, Ferris Bueller's Day Off est un film feel good, super rafraichissant et qui ne pourra que vous mettre de bonne humeur. Je ne regrette pas du tout d'avoir vu ce film, que je pense revoir très vite. J'ai aussi envie d'étendre ma culture cinématographique en regardant d'autres films de John Hughes!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

samedi 17 septembre 2016

La Communauté du Sud #9: Bel et bien mort de Charlaine Harris.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour un nouvel article. On se retrouve aujourd'hui avec un nouveau design (ça se voit que je suis impatiente pour Halloween?) pour une nouvelle chronique, qui sera consacrée au neuvième tome de la saga La Communauté du Sud de Charlaine Harris. Après avoir été lourdement déçue par le tome précédent, j'espérais que Bel et bien mort me plairait davantage. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une très bonne lecture! :)

Charlaine Harris et La Communauté du Sud:
Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que j'ai pour habitude de commencer mes chroniques par une petite présentation des auteurs. Néanmoins, Charlaine Harris n'est pas une inconnue sur le Livroscope: en effet, j'ai déjà eu l'occasion de présenter plusieurs de ses romans, que ce soit ceux de la saga La Communauté du Sud ou d'autres séries. Je vais donc éviter de me répéter et vous laisser suivre le lien ci-dessous si vous avez envie d'en savoir plus sur Charlaine Harris ou voir ce que j'ai pensé des précédents tomes de la saga!


Bel et bien mort:
Résumé:
Voilà déjà quelques temps que les vampires ont dévoilé leur existence aux humains, une révélation qui s'est plus ou moins bien passée. A présent, c'est au tour des garous et métamorphes de faire parler d'eux. Alors que Sookie trouvait que cette découverte était plutôt bien prise par les habitants de Bon Temps, les problèmes s'accumulent autour d'elle: Sam doit quitter la ville en catastrophe pour résoudre des problèmes de famille, son ex belle-soeur est retrouvée assassinée derrière le Merlotte et elle doit faire face au FBI, à des conflits entre faes et à ses sentiments pour Eric. La jeune serveuse télépathe arrivera-t'elle à tout gérer?

Les garous sortent de l'ombre:
Dans le premier tome de la saga, les humains venaient de découvrir l'existence des vampires, qui se cachaient depuis plusieurs siècles. Une découverte surprenante et que certains ont toujours du mal à digérer. Sookie, notre héroïne, a très rapidement découvert l'existence d'autres espèces surnaturelles, comme les garous, les métamorphes ou plus récemment les faes. Et après plusieurs tomes à y réfléchir, les garous ont décidé d'enfin se révéler au monde.
Très vite, les premières conséquences, positives et négatives, de cette révélation se font sentir: dans le positif, certains garous et métamorphes sont ravis de ne plus avoir à cacher leur véritable identité. C'est le cas par exemple de Sam, le propriétaire du Merlotte, capable de se transformer en différents animaux. Contrairement aux vampires, les garous ont également plus de garanties en ce qui concerne la loi, un autre bon point.
Mais tout n'est pas rose pour autant. Des personnages comme Arlene se montrent intolérants et les agressions envers des garous et métamorphes se multiplient, et le cadavre de l'ex belle-soeur de Sookie, une garou, est retrouvée dans une bien étrange position derrière le bar: s'agit-il d'un crime raciste? C'est ce que Sookie va essayer de découvrir...


Problèmes de famille:
Dans Bel et bien mort, Charlaine Harris aborde un autre sujet sous toutes les coutures: les problèmes de famille. Car Sookie doit faire face à plusieurs situations qui impliquent la famille, que ce soit la sienne ou celle des autres.
Tout d'abord, Sam est obligé de quitter la ville pour aller s'occuper de sa mère, car celle-ci (elle aussi métamorphe) n'a pas vraiment eu une révélation sereine. Notre héroïne se retrouve donc en charge du bar pendant quelques jours. Mais c'est sans compter sa propre famille: entre l'assassinat brutal de son ex belle-soeur et les suspicions qui pèsent sur son frère Jason, elle aurait déjà bien assez à faire. Sauf que sa famille fae, qu'elle ne connait pas encore très bien, a décidé de s'entretuer, l'impliquant dans une guerre de clans dont elle se serait bien passée. Secrets de famille et problèmes en tout genre attendent notre héroïne.

Ce que j'ai pensé de ce tome:
Avec La Communauté du Sud, c'est tout ou rien: soit le roman me plait et je passe un bon moment, soit je m'ennuie lourdement. J'avais d'ailleurs été très déçue par le huitième tome, que j'avais trouvé bourré de répétitions et à l'intrigue pas franchement passionnante. J'appréhendais un peu la lecture de ce neuvième roman, espérant ne pas être déçue une fois de plus. Néanmoins, à mon grand soulagement, j'ai vraiment apprécié Bel et bien mort, qui m'a rappelé les premiers tomes de la saga.

L'intrigue en particulier m'a rappelée le premier tome de la saga, Dead until Dark, et ce pour plusieurs raisons: comme dans le premier tome, on a la révélation au grand public de l'existence d'une espèce surnaturelle. Et si j'ai une préférence très marquée pour les vampires, j'ai tout de même apprécié la nouvelle dimension que cette révélation publique donne aux garous. A voir comment cela évolue dans la suite de la saga. Autre point que j'ai aimé: le meurtre au début du roman, qui rappelle aussi le premier tome.

Le reste de l'intrigue est plus ou moins intéressant: j'ai plutôt bien aimé le début, avec l'arrivée du FBI, mais on les oublie une fois la fin arriver. J'espère que ce sujet sera repris dans les tomes suivants, car ça promet d'être sympa. Je suis en revanche plus sceptique en ce qui concerne les faes: ça manquait clairement de finesse. Ils ne s'intéressent pas à Sookie et Jason pendant 20 ans, et soudainement ça s'entretue autour d'eux? Moui, bon. D'accord.

Pour ce qui est du sentimental, j'étais contente de retrouver le couple Eric/Sookie. Je n'aimais pas trop Quinn au final, car trop collant et pas très charismatique. Charlaine Harris reste aussi dans le sobre en limitant les intérêts amoureux de Sookie, ce que j'apprécie par rapport à certains tomes dans lesquels on a l'impression que tout Bon Temps veut lui passer dessus (pardon, mais c'est l'idée). 

En ce qui concerne les personnages, je suis dans l'ensemble plutôt satisfaite aussi. Sookie est un peu plus mature et je fais partie de ceux qui l'apprécient. Jason semble aussi évoluer, et j'ai apprécié voir Sam se dévoiler officiellement. Je pense que ça peut changer la dynamique du personnage dans le futur. L'évolution d'Arlene est aussi, selon moi, une bonne idée. Je suis juste perplexe par rapport à un détail: j'ai l'impression que la backstory d'Eric a changé... Je me trompe peut-être, mais il me semble que ce n'est pas la même que celle racontée dans un des tomes précédents. 

Bel et bien mort est un tome que j'ai apprécié découvrir. J'ai trouvé l'histoire plutôt réussie malgré quelques faiblesses, et Charlaine Harris a décidé de se recentrer un peu et de ne pas trop partir dans tous les sens. Il me réconcilie un peu avec la saga, et j'ai très envie de découvrir la suite des aventures de Sookie!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

mercredi 14 septembre 2016

A Walk on the Moors #2: The Tenant of Wildfell Hall, Anne Brontë.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le deuxième numéro du Challenge A Walk on the Moors, un Challenge organisé sur le forum Whoopsy Daisy et dédié aux soeurs Brontë. Après avoir parlé du roman The Professor écrit par Charlotte, j'ai eu envie aujourd'hui de vous parler d'Anne et de son roman The Tenant of Wildfell Hall, que j'ai lu récemment. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

A Walk on the Moors:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous parler un peu du Challenge A Walk on the Moors. Comme je l'ai mentionné plus haut, il s'agit d'un Challenge qui a été lancé via le forum Whoopsy Daisy, que je recommande à tous les amoureux de culture anglo-saxonne. Le but est simple: mettre à l'honneur la famille Brontë à travers des présentations de romans, biographies, albums, ou encore documentaires et adaptations. Plusieurs paliers sont proposés. En ce qui me concerne, j'ai choisi le palier à trois oeuvres, le palier Emily! Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce Challenge, je vous conseille de lire mes précédentes chroniques ou d'aller faire un petit tour sur le forum!


Anne Brontë, c'est qui?
Comme vous le savez peut-être si vous suivez le blog, j'ai pour habitude de commencer mes chroniques par une petite présentation de l'auteure du jour. Néanmoins dans le cas d'Anne Brontë, j'ai déjà eu l'occasion de parler d'elle lorsque j'avais présenté son roman Agnes Grey. Je vais donc éviter de me répéter et, à la place, je vous propose d'aller découvrir un peu plus cette auteure en suivant le lien ci-dessous.


The Tenant of Wildfell Hall:
Résumé:
Dans une petite campagne paisible, Gilbert Markham, un jeune fermier, vit une existence plutôt banale avec sa famille et ses voisins. Une existence banale qui est chamboulée par l'arrivée d'Helen Graham, une jeune femme veuve qui s'est installée à Wildfell Hall, une demeure délabrée. En effet, Helen Graham intrigue aussi bien notre héros qui semble s'y attacher très vite, mais aussi les voisins, qui trouvent l'attitude de la jeune femme on ne peut plus curieuse. Que cache réellement Helen Graham? Pourquoi se montre-t'elle aussi protectrice avec son fils? Les rumeurs à son sujet sont-elles vraies?



Une héroïne mystérieuse:
Anne Brontë, tout comme dans Agnes Grey ou dans les romans principaux de ses soeurs, a choisi pour personnage principal une jeune femme, Helen Graham. Nous la découvrons d'abord à travers les yeux du narrateur, Gilbert, et par ceux des voisins. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'attitude d'Helen, très réservée, méfiante et très protectrice envers son fils, laisse plus d'un personnage perplexe. Après avoir tenté de la prendre sous leur aile, l'entourage de Gilbert, qui ne la comprend, décide de la laisser à l'écart. Gilbert, en revanche, ne peut s'empêcher d'éprouver une sorte de fascination pour la jeune femme, un amour naissant mais bloqué par les réticences d'Helen.
Nous apprenons ensuite la vérité sur Helen et sur les raisons qui l'ont conduites à Wildfell Hall. Une vérité dramatique, autour d'un mariage tumultueux et d'un mari horrible. Ce qui n'est pas sans rappeler le destin parfois tragique de Jane ou de Catherine, dont la vie est émaillée de souffrances et d'hésitations.

Ce que j'ai pensé du livre:
Lorsque j'ai découvert les soeurs Brontë il y a quelques années, je m'étais plongée avec intérêt dans les trois romans "phares" de ces soeurs: Jane Eyre, Wuthering Heights et Agnes Grey. Si j'avais énormément aimé les deux premiers, j'étais cependant un peu moins emballée par Agnes Grey, qui manquait de force et de puissance. Il est vrai qu'Anne est un peu moins populaire que ses deux soeurs, et je pensais (peut-être un peu bêtement) que c'était effectivement un peu compréhensible. Cependant, après ma lecture de The Tenant of Wildfell Hall, mon avis sur Anne Brontë est profondément changé: en effet, j'ai adoré ce roman, qui mériterait d'être bien plus connu.

Dès les premières pages, j'ai été happée par ma lecture. J'ai passé un excellent moment en lisant The Tenant of Wildfell Hall, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le style d'Anne Brontë, que je trouve extrêmement plaisant. Il y a quelque chose d'unique dans les romans de cette époque, qu'on ne retrouve plus aujourd'hui. Une façon de formuler les phrases, de choisir les mots qui donnent à l'intrigue une saveur particulière. Les pages se tournaient toutes seules malgré mon envie de faire durer ma lecture le plus longtemps possible!

Ensuite, j'ai beaucoup aimé l'intrigue. Il y a, il est vrai, quelques petites longueurs qui font que le récit s'essouffle parfois, mais le reste est si intéressant que je n'y ai pas trop prêté attention. J'ai aimé découvrir l'histoire d'Helen, son passé qui a effectivement un petit côté tragique qui nous rappelle Catherine et Jane, les héroïnes d'Emily et de Jane, et il se passe beaucoup de choses. Certains retournements de situation sont un peu évidents, mais encore une fois j'ai tellement apprécié l'ensemble que ce petit bémol n'a pas entaché ma lecture.

En parlant d'Helen, j'ai vraiment, vraiment beaucoup aimé ce personnage. C'est un personnage assez complexe, il est parfois difficile de comprendre pourquoi elle fait certains choix, qui paraissent insensés ou contradictoires, mais qui témoignent des difficultés de sa situation. J'ai aussi aimé sa passion pour la peinture, une touche intéressante. 

J'ai d'ailleurs énormément apprécié la partie "journal", où l'on découvre sa vie. Je l'ai trouvée plus intéressante que le reste. La fin, en revanche, me laisse un peu déçue, car je la trouve un peu trop prévisible.

En bref, j'ai trouvé The Tenant of Wildfell Hall vraiment intéressant. C'est un roman que j'ai trouvé passionnant et que j'ai adoré découvrir. Je le trouve beaucoup plus réussi qu'Agnes Grey et je pense qu'il mériterait d'être davantage connu. Alors si vous avez l'occasion de le découvrir, foncez! :)

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique vous plait, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire. Je vous réponds toujours avec plaisir! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!:)

AnGee. 


vendredi 9 septembre 2016

Challenge Tudors #7: Henry VIII's Love Letters to Anne Boleyn (recueil).




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le septième numéro du Challenge Tudors, lancé par les blogueuses Shelbylee is daydreaming et Plaisirs à cultiver. Après m'être penchée sur une mini-série documentaire de la BBC, j'ai choisi de vous parler d'un recueil assez intéressant, puisqu'il compile des lettres d'amour écrites par Henry VIII à Anne Boleyn. On peut trouver ce recueil assez facilement sur internet, et lorsque je suis tombée dessus, je n'ai pas hésité longtemps avant de me plonger dedans! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Tudors:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous donner quelques informations sur le Challenge Tudors. Il s'agit d'un Challenge lancé par deux blogueuses, Titine de Plaisirs à Cultiver et Shelbylee de Shelbylee is daydreaming. Passionnées par les Tudors, elles ont décidé de proposer un Challenge mettant en avant cette dynastie. Chaque mois, je vous propose donc un petit article autour des Tudors. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce Challenge ou (re)lire mes précédentes chroniques, je vous laisse suivre les liens ci-dessous!


Henry VIII et Anne Boleyn:
Lorsqu'on s'intéresse aux Tudors et plus particulièrement à Henry VIII, Anne Boleyn apparait comme une figure incontournable. J'ai d'ailleurs déjà pu le relever dans certaines de mes précédentes chroniques sur les Tudors: Anne Boleyn fascine, intrigue, et elle éclipse encore aujourd'hui certaines des autres épouses du roi. Son destin hors du commun, entre séduction, royauté, déclin spectaculaire et mort violente, ne cesse d'inspirer les historiens mais aussi les auteurs de fiction, les scénaristes et les réalisateurs.
Anne Boleyn est née vers l'année 1500. Elle est le deuxième des trois enfants de Sir Thomas Boleyn, qui deviendra plus tard un des proches conseillers du roi. Sa soeur aînée, Mary, sera avant elle maîtresse du roi, et certains pensent que ses enfants furent des bâtards royaux. Son frère cadet, George, sera quant à lui mêlé aux événements qui propulseront sa fin.
Anne fait son apprentissage en France, une cour alors associée à une certaine idée du luxe, mais aussi à la débauche. Quelques commentateurs de l'époque avanceront que la jeune femme avait envouté le roi grâce à des "talents" appris à la cour de France. En tout cas, à son retour, elle attire les regards des hommes et on lui prête deux histoires, avec Henry Percy et le poète Thomas Wyatt. Mais c'est surtout le roi, Henry VIII, qui va tomber sous le charme de la jeune femme. Leur histoire aurait débuté aux alentours de l'année 1525. Et si le roi a déjà eu des maîtresses par le passé, aucune ne s'est fait remarquer comme Anne Boleyn. La jeune femme ainsi que son entourage oeuvrent auprès du roi et l'auraient influencé pour prendre des décisions politiques. Elle finit par quitter la cour, vers l'année 1527, en raison des nombreuses rumeurs à son sujet. C'est à ce moment là que commence la correspondance que j'ai pu découvrir.
Anne finit par revenir à la cour, mais il lui faudra attendre encore quelques années avant qu'Henry, lassé par la lenteur et les refus du Pape de lui accorder un divorce avec Catherine d'Aragon, ne décide de chambouler l'Angleterre en se séparant de l'Eglise catholique. Après des années de liaison et d'attente, la nouvelle reine ne parvient pourtant pas à donner un héritier mâle, si attendu, au roi. Son seul enfant survivant n'est autre que la future Elizabeth I. En 1536, elle finit par être exécutée, accusée de trahison, adultère, et même d'inceste...  

Henry VIII's Love Letters to Anne Boleyn:
Présentation du recueil:
Penchons nous à présent un peu plus sur ce recueil, Henry VIII's Love Letters to Anne Boleyn. Disponible assez facilement sur Internet ou en lecture numérique, ce recueil compile un peu moins d'une vingtaine de lettres écrites par Henry VIII à Anne Boleyn. Ces lettres ont toutes été rédigées entre 1527 et 1528, alors qu'Anne Boleyn s'était éloignée de la cour, espérant faire taire les rumeurs à son sujet. On trouve aussi dans le recueil une lettre d'Anne annotée par le roi. L'ensemble témoigne de la passion visiblement ressenti par le roi pour la jeune femme et évoque aussi des éléments importants de l'Histoire de l'époque: la suette, par exemple, ou la décision de divorcer de Catherine d'Aragon... 

Quelques thèmes abordés dans ces lettres:
En une vingtaine de lettres, Henry VIII aborde avec Anne Boleyn différents sujets. Si je ne peux pas tous les mentionner, en voici tout de même quelques-uns. 
Tout d'abord, il est évident qu'Henry parle énormément d'amour. Ses lettres sont toujours pleines de mots tendres envers la jeune femme, et certains reviennent souvent: il parle souvent de loyauté, l'appelle "maîtresse" de son coeur et de ses pensées, et se plaint souvent de ne pas l'avoir à ses côtés. 
L'éloignement de la cour est d'ailleurs un autre sujet assez présent, notamment dans les premières lettres. D'après ce que j'ai pu trouver au cours de mes recherches sur ces lettres, Anne avait quitté la cour en raison de nombreuses rumeurs et méchancetés à son égard. Il faut dire qu'elle n'a pas été très populaire, avant, pendant et après son mariage avec Henry VIII: Catherine d'Aragon était une reine très appréciée, et Anne a souvent été qualifiée de sorcière, voire même de prostituée... 
Un autre sujet intéressant: la suette. Cette maladie épidémique, nommée ainsi en raison de la sueur qui couvrait les malades (sweat, en anglais), causa de nombreuses morts entre le 15ème et le 16ème siècles en Angleterre. En 1528, une nouvelle épidémie frappe, et plusieurs membres de la cour du roi en furent atteints. Anne Boleyn est par exemple suspectée d'avoir été touchée par la maladie mais y aurait survécu. 
Enfin, je tenais aussi à mentionner le divorce, également abordé à travers les lettres. Henry est décidé à divorcer de Catherine d'Aragon, son épouse depuis plusieurs années. Plusieurs raisons seraient à l'origine de ce souhait: déjà, Henry voudrait pouvoir épouser Anne qui, selon certains historiens, refuserait tout rapport charnellement au roi (cette version varie selon les sources); il avance aussi l'argument que ce mariage va à l'encontre de la religion, car Catherine était la veuve de son frère aîné; enfin, Henry souhaite à tout prix assouvir son envie d'avoir un héritier mâle, ce qui est de plus en plus compromis avec Catherine...

Ce que j'en ai pensé:
C'est un peu par hasard que je suis tombée sur ce recueil, alors que je cherchais des idées de livres à lire sur les Tudors. Intriguée à l'idée de lire des lettres écrites par Henry VIII lui-même, je n'ai pas hésité. Et après ma lecture, je dois dire que si vous vous intéressez aux Tudors et à la relation entre Anne Boleyn et Henry VIII, ce recueil risque de vous plaire et de vous passionner. C'était en ce qui me concerne une belle découverte, voici pourquoi.

Il est assez difficile d'émettre un avis concernant le style ou ce qui est raconté, car ces lettres étaient avant tout destinées à un usage privé et Henry ne pensait probablement pas qu'elles seraient lues plusieurs centaines d'années plus tard. Certains éléments, connus d'Anne et d'Henry, nous paraissent ainsi un peu flous ou incompréhensibles. C'est aussi un peu dommage de n'avoir pas plus de lettres écrites par Anne, pour avoir la totalité de la correspondance.

Mais cela mis de côté, ces lettres représentent un témoignage direct et unique de la relation entre Henry VIII et Anne Boleyn. Je suis même assez étonnée qu'elles aient survécu, vu la réputation extrêmement négative d'Anne après sa mort. On y découvre les sentiments d'Henry, la passion qui le consume, et sa volonté de faire d'Anne son épouse. 

Ce que j'ai trouvé aussi intéressant, c'est que très peu de sujets politiques, religieux ou sociaux sont abordés dans les lettres. A l'exception de quelques mentions de la suette, Henry parle surtout de ses sentiments, de la santé d'Anne et encore de ses sentiments. Encore une fois, je me demande ce qu'Anne pouvait bien répondre! 

Les lettres d'Henry VIII, comme il n'y en a que vingt, se lisent assez rapidement. Si vous avez envie de les lire, je vous conseille de trouver une version avec des notes ou de faire quelques recherches supplémentaires, pour en profiter pleinement.

En bref, c'est une lecture que je recommande à celles et ceux qui s'intéressent à l'histoire des Tudors et à Anne Boleyn!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

Si vous avez aimé...

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