mardi 26 juin 2012

Eté 2012: petite sélection de Polars! par Natalie.


L'été est là (malgré le temps catastrophique dans certaines régions) et les vacances approchent à grands pas. Pour préparer vos vacances, je vous propose cet article sur les Polars, un genre qui séduit toujours autant le public. Quel polar choisir pour vos vacances? La réponse avec ma mère, Natalie, qui a bien voulu vous présenter sa sélection de polars pour l'été...

AnGee Ersatz*


Pendant longtemps, je n'ai pas lu de Polars. Je m'étais lassée du genre, toujours les mêmes psychopathes, pâles copies de Norman Bates, toujours les mêmes flics poussifs à côté desquels Jean Richard dans Maigret passerait pour un hyper actif.

Et les intrigues...cousues de fils blancs (dans certains cas, ce ne sont pas des fils, mais des câbles d'amarrage pour Paquebot), dans le meilleur des cas, on trouve qui est l'assassin au bout de 50 pages, dans le pire on arrive à un dénouement incompréhensible ou improbable qui nous laisse sur notre faim.

Je m'y suis remise récemment, pour constater, avec bonheur, le renouveau du genre, porté par des auteurs talentueux.

Voici donc ma sélection de Polars pour l'été, à lire sur la plage, où, si comme moi vous vivez dans une région désertée par le soleil, au coin du feu...

Mon coup de cœur :


« Un employé modèle » de Paul Cleave.

Le pitch :

Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au commissariat central de la ville. Ce qui lui permet d'être au fait des enquêtes criminelles en cours. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un serial killer sanguinaire accusé d'avoir tué sept femmes dans des conditions atroces. Même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu'une de ces femmes n'a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu'il est le Boucher de Christchurch. Contrarié par ce coup du sort, Joe décide de mener sa propre enquête afin de démasquer lui-même le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres. Variation sublime sur le thème du tueur en série, ce roman d'une originalité confondante transfigure tous les clichés du genre et révèle un nouvel auteur, dont on n'a pas fini d'entendre parler.

Mon avis :

Paul Cleave est un auteur néo zélandais qui n'a écrit que deux livres (le deuxième est un peu plus bas dans ma sélection), mais donc le style m'a scotchée dès le départ.

Si vous ne devez lire qu'un livre cet été c'est celui la, en plus il est en livre de poche, elle est pas belle la vie !


Une valeur sûre :




« Le syndrome E », de Franck Thilliez, LE maître du polar made in France.

Le pitch :

Officier de police à Lille, Lucie Hennebelle est confrontée à une affaire troublante : de manière incompréhensible, l'un de ses amis a perdu la vue en visionnant un étrange court métrage.
Commissaire à Nanterre, Franck Sharko est confronté à la découverte de cinq cadavres atrocement mutilés, le crâne scié. Ces deux affaires vont se révéler n'en faire qu'une, liée au « syndrome E », un mal encore inconnu mais d'une réalité effrayante, dont les deux enquêteurs vont s’attacher à débusquer les sinistres origines.

Mon avis :

C'est Franck Thilliez qui m'a réconcilié avec le Polar (merci à toi Francky), avec des livres haletants, plein de suspense et de rebondissements, comme « La forêt des ombres » ou « La chambre des morts » (à lire absolument).

Le syndrome E, ne fait pas exception avec un suspense jusqu'à la dernière page. Je l'ai terminé hier soir, et j'avais envie de hurler « noooooooon » tellement le suspense était intense, et tellement l'auteur nous maltraite, pour notre plus grand plaisir (oui, le lecteur de Franck Thilliez est un peu maso^^).

Des ptits nouveaux :




Un frenchie : Michel Bussi « Un avion sans elle »

Le pitch :

Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de trois mois? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule. Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu'à ce que les masques tombent. Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ? Ou bien quelqu'un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?


Mon avis :

Grosse révélation, j'ai adoré ce livre, que j'ai dévoré, tellement j'étais pressée de connaître le dénouement.



" Avant d'aller dormir "  de S.J Watson

Le pitch :

À la suite d un accident survenu une vingtaine d'années plus tôt, Christine est aujourd'hui affectée d'un cas très rare d'amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu elle a en fait 47 ans et qu'elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé... et sur son présent.

Mon avis :

Une intrigue vraiment originale, un suspense oppressant, toutes les qualités pour un scénario. Ridley Scott ne s'y est pas trompé puisqu'il a acheté les droits d'auteur pour en faire un film.
Un nouvel auteur très prometteur, à suivre...




« Un père idéal » Paul cleave

Le pitch :

Jack Hunter a longtemps été un bon époux et un père idéal. Un homme bien sous tous rapports, hormis cette petite manie secrète et discutable : le meurtre violent de prostituées. Aussi son fils Edward ne s'attendait-il pas à ce que la police vienne un jour frapper à la porte de leur maison si tranquille pour arrêter le premier serial killer de l'histoire de Christchurch, Nouvelle-Zélande. Vingt ans plus tard, Edward est à son tour devenu un citoyen modèle. Comptable sans histoire dans un cabinet d'avocats de la ville, il a tout fait pour oublier et faire oublier ses sombres origines. Mais le jour où sa femme est sauvagement assassinée, c'est vers son père, toujours derrière les barreaux, qu'il va se tourner pour prendre conseil. Pourra-t-il faire autrement que de marcher sur ses traces ? L'instinct de tueur est-il vraiment héréditaire ? Autant de questions qu'Edward va devoir affronter durant une folle semaine qui verra sa vie bien rangée basculer dans l'horreur.

Mon avis :

Deuxième livre de mon « coup de coeur » du début, ce polar confirme les talents de l'auteur, une mécanique du suspense huilée au millimètre.


Le plus décalé :



« La baronne meurt à cinq heures » de Frédéric Lenormand

Le pitch :

Voltaire est menacé. On a retrouvé sa protectrice, la baronne de Fontaine-Martel, assassinée dans son lit, et pour l’heure aucun suspect. S’il ne veut pas se retrouver à la rue en ce froid février 1733 (ou pire, à la Bastille !), il lui faut faire preuve de ressources et retrouver le criminel avant que celui-ci n’aille s’en prendre à d’autres honnêtes gens, lui par exemple… Heureusement, de ressources, Voltaire n’en manque pas. Car il sera bientôt rejoint par Émilie du Châtelet ! Brillante femme de sciences, enceinte jusqu’au cou, elle va l’accompagner dans son enquête, résolvant plus d’une énigme. Mais leur mission n’est pas sans dangers : il leur faudra affronter de redoutables héritières en jupons, des abbés benêts, des airs de flûte assassins, des codes mystérieux, et un lieutenant-général de police qui guette la première occasion d’embastillonner notre philosophe…

Mon avis :

Loin des « experts » avec leurs tests ADN et toute la science des flics d'aujourd'hui, un polar qui se passe au XVIII ème siècle, insolite, décalé et rafraichissant .


A découvrir :



« Adieu » de Jacques Expert

Le pitch :

2001, Châtenay-Malabry. Une mère, son fils et sa fille sont retrouvés assassinés à leur domicile. Une famille apparemment sans histoires. Le père est porté disparu. Est-il lui aussi victime ou bien coupable ? Les recherches s'organisent, sous la direction du commissaire Langelier. Un mois plus tard jour pour jour, c'est au tour d'une seconde famille, tout aussi ordinaire, d'être abattue dans des circonstances identiques. Là aussi le père est introuvable. Presse, politiques, police, les avis sont unanimes, un tueur en série est à l'oeuvre. Seul Langelier s'entête à concentrer tous ses efforts sur la piste des pères, qu'il soupçonne d'être à l'origine des massacres. Devant son obstination et son manque de résultats, son supérieur et ami, le commissaire Ferracci, est obligé de lui retirer l'affaire. Commence alors entre les deux hommes un combat larvé, chacun s'efforçant de démontrer sa propre vérité, un combat qui tourne bientôt à l'obsession et qui ne prendra fin que dix ans plus tard avec la révélation d'une incroyable réalité. Comme dans ses trois précédents romans, Jacques Expert met en scène avec maestria le quotidien de personnages en apparence ordinaires mais dont la face cachée révèle d'insoupçonnables noirceurs.

Mon avis :

Une construction de l'intrigue classique mais redoutablement efficace, l'auteur met l'accent sur la psychologie des personnages principaux, brouille les pistes et nous maintient en haleine jusqu'au bout.



Voilà, j'espère vous avoir donné envie de lire tout l'été ! N'hésitez pas à partager votre avis sur cette sélection !

Natalie



London Calling 6: Balade dans les districts et quartiers de Londres!




Et oui, cela devait arriver: voilà le tout dernier article consacré à Londres! Mais je vous rassure, d'autres articles intéressants vont bientôt arriver, comme vous pourrez le découvrir à la fin de cet article.
Après vous avoir présentés des musées et des lieux à visiter, je vous propose aujourd'hui de découvrir Londres sous un autre jour. En effet, Londres, ce n'est pas que des visites ou des musées, c'est aussi des quartiers tous plus originaux les uns que les autres! Alors que vous vouliez faire du shopping ou vous amuser, voici les districts à ne pas rater dans la capitale britannique. 

Southwark: balade au bord de la Tamise.
Commençons par un joli endroit situé au bord de la Tamise. Pour y accéder, il vous suffit de traverser le Millenium Bridge, inauguré en 2000 (d'où son nom) depuis la cathédrale St Paul. Pourquoi ce pont en particulier? Pour la belle vue qu'il donne sur la Tamise, mais aussi sur la cathédrale! De plus, vous arriverez directement devant le Shakespeare's Globe Theatre, dont j'ai déjà parlé dans un précédent article. Si le district s'enfonce dans la ville, je vous conseille néanmoins de rester sur les bords de la Tamise, car la balade vaut le coup! Vous pourrez faire quelques arrêts, notamment au Tate Modern si l'envie vous prend de voir un peu d'art moderne, mais aussi dans les nombreux pubs qui longe la rivière. Vous trouverez des pubs partout dans Londres, mais si vous cherchez une bonne adresse où manger un Fish'N'Chips, ce repas si caractéristique de la capitale, arrêtez vous au pub baptisé The Anchor. Nous avons mangé là-bas avant d'aller voir Henry V au Globe, et leur Fish'N'Chips est délicieux! En plus, ce pub est très vieux, ouvert en 1615, donc un vrai pub à l'ancienne!

(Petite vue depuis le Millenium Bridge)

(le pub The Anchor)


Piccadilly Circus: des lumières plein les yeux!
Piccadilly Circus est l'un des endroits les plus connus de Londres, et pour cause: tout le monde a déjà vu au moins une fois une photo de nuit de Piccadilly Circus. En effet, la nuit, toutes les enseignes de grandes marques brillent de tout leur éclat. Piccadilly Circus est un parfait mélange entre modernité (les magasins et les enseignes lumineuses) et ancienneté, avec sa fontaine surmontée d'une statue d'Eros. Sachez par la même occasion que ce quartier est assez ancien! Vous y trouverez de nombreux magasins (dont le magasin MnM's sur quatre étages), un endroit parfait pour faire du shopping! La balade la nuit vaut le coup, surtout pour admirer les lumières, mais j'ai été assez déçue par le manque de pubs ou de bars sympathiques. Mais vous pouvez faire un saut à Soho pour trouver des endroits où passer un bon moment!

(Piccadilly Circus, photo prise sur le net)


Covent Garden: un marché chargé d'histoire.
Covent Garden est un peu l'équivalent des Halles parisiennes. Ce marché couvert est l'un des endroits les plus vieux de Londres, et a su garder sa fonction de "galerie commerciale" à travers les années. Certes, vous ne trouverez plus vraiment de fruits ou de légumes ici, mais plutôt des magasins qui vendent un peu de tout. L'avantage de Covent Garden, c'est que vous pouvez vous y promener le jour comme de nuit: le jour pour faire les magasins et pour profiter du marché couvert; la nuit pour boire un verre dans l'un de ses pubs sympathiques, où les habitués discuteront facilement avec vous!


(Covent Garden)


Camden Town: Rock'N'Roll London!
Je termine par le district que j'ai préféré à Londres: Camden Town! Situé au Nord de Londres, vous pouvez y aller en métro en vous arrêtant à l'arrêt qui porte le même nom. Ce district est connu pour son immense marché, baptisé sobrement Camden Market, où des vendeurs proposent de tout, du t-shirt à la tasse en passant par les sacs à main.
L'originalité de Camden Town? Son style, qui ressemble à une sorte de parc d'attractions en plein coeur de Londres: les magasins sont ornés de sculptures géantes qui servent à indiquer ce qu'ils vendent. Vous croiserez aussi à Camden un grand nombre de punks, et donc de magasins vendant des accessoires ou des tenues appropriées. Et là, vous vous rendrez compte de la différence de prix entre la France et le Royaume-Uni: j'ai acheté une paire de Creepers dans un magasin type Gémo à seulement 25 livres... Je vous laisse chercher le prix en France, et faîtes le calcul! Un conseil cependant: dans les petites boutiques, faîtes attention aux vendeurs, qui n'hésitent pas à changer le prix selon la tête du client...

(Camden Town)

(les magasins de Camden!)


Voilà, quelques endroits sympas où sortir à Londres, que ce soit pour faire du shopping ou pour boire un verre. Je n'ai pas tout présenté ici, il reste encore beaucoup d'endroits où aller (comme Harrod's, pour du shopping de luxe). Je vous conseille aussi de faire un tour du côté des salles de spectacle et de vous renseignez sur les comédies musicales à l'affiche: en effet, Londres propose une large programmation de comédies musicales, sur tout et n'importe quoi (Shrek, Freddy Mercurie, les Misérables, ou encore Sweeney Todd...).

Ma présentation de Londres se termine donc ici, mais je vous rassure: d'autres articles vont très vite arriver! Je vais notamment vous proposer une sélection de polars et policiers pour l'été, et vous parler du film Fight Club... A suivre donc!

AnGee Ersatz*


lundi 25 juin 2012

London Calling 5: The British Library, des trésors de la littérature...





Avant-dernier article consacré à Londres aujourd'hui, mais avant de vous présenter notre sujet du jour, je tenais à vous remercier: en effet, j'ai passé hier la barre des 1000 visites, une barre symbolique après deux mois d'activité! Je suis touchée de l'intérêt que vous portez à ce modeste blog, qui me permet de parler de ma grande passion pour la littérature!
Mais revenons à nos moutons: aujourd'hui, je vais vous parler d'un lieu très important à mes yeux, un lieu où la littérature est au centre de tout. Ce lieu, c'est la British Library, située à Londres, pas très loin d'un autre monument londonien dont je vous ai déjà parlé, le British Museum...

(arrivée pluvieuse à la British Library)

Naissance de la British Library:
Tout d'abord, une petite précision linguistique: Library, en anglais, ne signifie pas "librairie". Le terme "library" désigne au contraire la bibliothèque. Si vous souhaitez vous rendre dans une librairie, vous devrez aller dans un bookshop! 
Je vous avais déjà un peu parlé de la British Library dans mon article sur le British Museum. En effet, le British Museum et la British Library ne formaient au départ qu'une seule et même chose: tout était rassemblé dans un même lieu, livres et artefacts. Mais suite à l'engorgement de plus en plus intense du British Museum, il fut décidé de séparer les documents papiers des objets venus du monde entier. Pendant quelques années, la collection qui est aujourd'hui celle de la British Library fut répartie aux quatre coins de Londres. 
La date de création de la British Library est 1973, et son but premier était de rassembler tous les documents papiers possibles, avec une certaine priorité pour les documents historiques ou les manuscrits britanniques, mais aussi des ouvrages venant du monde entier, dans l'optique de proposer au public le choix le plus large possible de livres, que ce soit pour le plaisir des yeux ou pour des recherches. On estime qu'aujourd'hui, la collection de la bibliothèque comprend envieront 14 millions de livres... Cependant, le bâtiment actuel de la British Library est bien plus récent: il a fallu attendre 1997 pour que toute la collection soit enfin réunie en un seul et même lieu, celui que nous connaissons actuellement.

(l'entrée de la British Library, photo prise sur le net)

Sir John Ritblat Gallery: la pièce à voir!
Première chose que vous devez savoir sur la British Library: toutes les pièces ne sont pas accessibles à tout le monde! En effet, la majeure partie des ouvrages est réservée aux détenteurs d'une carte de membres de la British Library: cette précaution, qu'on ne retrouve pas dans la plus grande partie des bibliothèque, sert à préserver ces ouvrages d'éventuels vols ou mauvaises manipulation de la part d'un public peu délicat.
Mais rassurez-vous, vous pouvez tout de même voir des choses à la British Library! La salle la plus importante, celle qui se nomme Sir John Ritblat Gallery, fera certainement des heureux.

(La galerie Sir John Ritblat)


Qui est ce John Ritblat, me direz-vous? Il ne s'agit ni d'un auteur ni d'une figure historique, mais tout simplement d'un homme d'affaires qui a activement participé à la construction de la British Library, par d'importants dons (vous remarquerez que les dons jouent un rôle très important dans les divers lieux présentés dans mes derniers articles). Son rôle fut tel qu'il fut décidé de baptiser de son nom cette galerie qui renferme de véritables trésors. Il s'agit de la collection permanente du lieu (même si certains documents sont parfois déplacés pour être utilisés lors des expositions temporaires), ouverte 7 jours/7 à tous, sans aucun frais d'entrée. Tout à l'intérieur y est classé par genres: les cartes, les documents historiques, les manuscrits de romans...

(Sir John Ritblat)


Vous y verrez donc les manuscrits de Lewis Carroll pour Alice In Wonderland, des textes des Beatles, des Bibles de Gutenberg, des cartes de Tolkien pour le Seigneur des Anneaux, le seul et l'unique manuscrit de Beowulf (une vraie révolution de la littérature), des travaux de Léonard de Vinci... Un véritable trésor à contempler avec les yeux, mais aussi à écouter (vous trouverez plusieurs enregistrements de lecture de certains ouvrages), ou à toucher (des bornes tactiles vous permettent de contempler de plus près quelques documents parmi les plus anciens).
A noter aussi qu'il y a toute une pièce uniquement consacrée à un document majeur de l'histoire anglaise, la Magna Carta: il s'agit d'un document fondateur datant de 1215, qui pose les bases de la loi et de la liberté en Angleterre, rédigé par les barons anglais en révolte contre le successeur de Richard Coeur de Lion, son frère le roi Jean Sans Terre. Un monument d'histoire expliqué par des vidéos très intéressantes!

(La Magna Carta)



Les expositions temporaires.
En plus de cette galerie captivante, la bibliothèque propose fréquemment des expositions temporaires sur des thèmes variés, consacrés soit à un auteur soit à un thème plus généraliste. Ces expositions sont certes payantes, mais le prix vaut largement l'exposition (si vous êtes étudiants, vous pourrez la visiter pour 5 livres!). J'ai donc visité avec mon amie Julie l'exposition Writing Britain: Wastelands to Wonderlands. Si vous souhaitez des détails sur cette exposition passionnante, je vous conseille de visiter le blog de Julie, qui y consacre tout un article:

La boutique:
En plus de tout cela, je vous conseille d'aller faire un petit tour à la boutique de la bibliothèque, assez grande. Vous y trouverez de tout, que ce soit des livres sur l'histoire du Royaume-Uni ou des tasses à l'effigie d'Henry VIII (qui captive toujours autant les foules). Personnellement, j'ai acheté deux cartes d'Alice au Pays des Merveilles (après 20 bonnes minutes à hésiter pour savoir lesquelles prendre), et un petit ouvrage qui décrypte le manuscrit d'Alice!

(le manuscrit original d'Alice)


Informations:
-Adresse: The British Library, 96 Euston Road, London.
-Accès: en métro, arrêt St Pancras ou Euston.
-Site internet: http://www.bl.uk/whatson/index.html

En bref, la British Library est un passage obligé à Londres pour ceux qui aime la littérature, mais aussi l'histoire ou simplement la culture. Je vous conseille vraiment de vous rendre de ce superbe endroit, ne serait-ce que pour l'exposition temporaire qui ravira les fans de Tolkien, d'Harry Potter (et oui, le manuscrit du premier tome est visible), de poésie, des Beatles... Vive la British Library!

AnGee Ersatz*

dimanche 24 juin 2012

London Calling 4: Shakespeare's Globe Theatre, souvenir du théâtre à l'ancienne.




Quatrième article londonien, il n'en reste plus que deux, et notre périple sera fini! Aujourd'hui, je vais vous parler d'une figure majeure de la littérature britannique (si ce n'est LA figure majeure), à savoir le grand William Shakespeare, dont le travail a traversé les siècles en continuant de fasciner un public toujours large. Mais l'empreinte de Shakespeare dépasse les rayons des librairies et des salles de théâtre ou de cours: à Londres, il existe un théâtre, baptisé le Shakespeare's Globe Theatre, un vestige du passé que je vais vous présenter à présent.

(l'entrée du Globe)


Qui est Shakespeare?
Mais commençons d'abord par parler un peu du fameux William Shakespeare. Si Shakespeare est aujourd'hui mondialement connu, joué dans les théâtres de toutes les villes, il faut également dire que sa vie reste assez mystérieuse... Les historiens et biographes de l'auteur s'accordent pour dire qu'il serait né en 1564, à Stratford-Upon-Avon, une petite ville proche d'Oxford et de Londres. Sa famille aurait été plutôt aisée, et le jeune Shakespeare se marie à l'âge de 18ans avec une demoiselle de son village. Puis, pendant quelques années, il devient difficile de savoir ce qui a pu se passer dans la vie du dramaturge. Ce qui est certain, c'est qu'il a quitté sa femme, avec laquelle il a deux filles, et sa maison pour la grande ville, Londres, dans laquelle il évolue jusqu'à la construction du Globe, qu'il a fondé avec d'autres dramaturges londoniens, vraisemblablement en 1599. Shakespeare y créera et y jouera la plupart de ses oeuvres avec sa troupe, rencontrant un fort succès populaire, maniant aussi bien l'humour que le drame, pendant 12ans. En effet, en 1611, il décide de prendre sa retraite (un concept qui existait déjà!), se retirant avec une somme d'argent plutôt rondelette, avant de mourir en 1616, le jour même de son anniversaire.

(un portrait de William Shakespeare)

Citons quelques pièces de Shakespeare, mais n'oubliez pas qu'il a aussi écrit de la poésie! Les plus connues sont bien sûr Romeo and Juliet, Macbeth (également appelé The Scottish Play, une pièce qui porte malheur...), Hamlet, Othello, As You Like It... Shakespeare s'est essayé, avec succès, à tous les styles, à tous les genres, que ce soit la comédie, la tragédie... Nombreuses sont ses tirades qui sont aujourd'hui devenues célèbres, interprétées par des acteurs de talent!

Aujourd'hui, beaucoup de thèses existent sur Shakespeare: certains pensent que Shakespeare était en réalité le pseudonyme d'un autre auteur, un procédé souvent utilisé en littérature. D'autres discutent de l'orientation sexuelle du dramaturge, comme le fait un certain Oscar Wilde dans Le Portrait de Mr W.H. Ce mystère qui plane sur Shakespeare est sans doute en partie à l'origine de son succès toujours inébranlable auprès du public.

(Laurence Olivier dans Hamlet)


Le Globe, petite histoire:
L'actuel théâtre du Globe que vous pouvez voir à Londres n'est pas celui qui fut construit du temps de Shakespeare, même s'il s'agit d'une reconstruction parfaite de l'ancien bâtiment. En effet, construit en 1599, le Globe a connu de nombreuses mésaventures.
Dans le Londres du 16ème siècle, le théâtre avait une véritable vocation de divertissement, et ce pour toutes les couches de la société, des plus pauvres aux plus riches. On retrouve donc à cette époque quatre grands théâtres londoniens, Le Globe, La Rose, Le Théâtre du Cygne et L'Espoir. Le prix des pièces étaient très peu élevé, et toute la société s'y rassemblait, pour rire ou pleurer. Il faut savoir que le public, contrairement à aujourd'hui (surtout en France), jouait un grand rôle actif: il n'hésitait pas à invectiver les acteurs, par exemple, et ceux-ci, en retour, ne se privaient pas de les interpeller pendant les pièces. Si cette façon de fonctionner s'est effacée dans bon nombre de théâtre en Europe, elle reste toujours d'actualité dans l'actuel Globe, le public crie, acclame, ou pleure, et les acteurs secouent, poussent, attrapent le public.


(une maquette du musée du Globe, représentant Londres à l'époque de Shakespeare!)



Malgré leur succès, les théâtres avaient également bon nombre de détracteurs, des gens "bien élevés" qui voyaient en ces lieux luxure et débauche: la consommation de boissons était forte (surtout parmi les gens du peuple) et les prostituées faisaient leur marché du soir dans le public. Mais le pouvoir de ses opposants était plutôt faible, et pendant longtemps, les théâtres n'ont pas eu à les craindre. En revanche, en 1613, le Globe connu un premier malheur: constitué majoritairement de bois et de poils de vaches (pour les murs), le théâtre pris feu à cause d'étincelles provoquées par un canon, utilisé pour les bruitages. Heureusement, la reconstruction fut assez rapide!
Le Globe a bénéficié du succès des pièces de Shakespeare, l'un des propriétaires et des fondateurs du lieu: la plupart d'entre elles furent même créées dans ce théâtre aujourd'hui mythique!
Mais cet avantage n'a pas joué en la faveur du Globe lors de l'arrivée des puritains au pouvoir, représentés par le personnage d'Olivier Cromwell. Décision fut prise d'éliminer tout ce qui pouvait nuire à la société et aux bonnes moeurs de celle-ci: les théâtres, lieux de débauche, furent donc fermés, en 1642. Le Globe fut même détruit peu de temps après pour construire des logements sociaux...

(Olivier Cromwell, l'emblème du puritanisme)


Sam Wanamaker, le sauveur du Globe:
Sam Wanamaker: ce nom vous est peut-être inconnu, et pourtant, cet Américain a participé à un nombre plutôt impressionnant de films ou de téléfilms, que ce soit devant ou derrière la caméra. Grand fan de Shakespeare et de son oeuvre, on le retrouve dans plusieurs organisations dédiées à l'auteur: directeur du New Shakespeare Theatre de Liverpool, producteur de pièces de Shakespeare pour le 400ème anniversaire de sa naissance...
L'amour de Sam Wanamaker pour Shakespeare le poussa à se rendre sur l'emplacement du Globe historique: quel ne fut pas sa déception! En effet, le bâtiment n'avait pas été reconstruit, et une simple plaque mentionnait le fait que, jadis, se trouvait en ce lieu le théâtre de Shakespeare. Il décida donc, à l'aide de maquettes, de reconstruire le théâtre à l'identique, et ce grâce à des dons, sans le soutien du gouvernement (alors qu'il s'agit quand même d'un lieu culturel capital...).
La reconstruction du Globe prit beaucoup de temps, mais aussi de moyens, que ce soit financiers, mais aussi matériels: la volonté de de reproduire l'ancien bâtiment à l'identique était forte, cependant c'était une tâche compliquée. On sait par exemple qu'il fut impossible de retrouver les vaches dont les poils étaient utilisés pour le Globe original, et décision fut prise d'utiliser des chèvres à la place!
Malheureusement, si le Globe a été reconstruit, Sam Wanamaker n'a jamais eu l'occasion de contempler son oeuvre: il est décédé en 1993, quatre ans avant l'inauguration du théâtre...

(Sam Wanamaker, l'homme qui fit reconstruire le Globe!)


Le Globe aujourd'hui:
Aujourd'hui, le Globe propose toujours au public les pièces de Shakespeare, dans des versions qui se veulent aussi proches des originales que possible: les acteurs sont des professionnels du théâtre Shakespearien, les costumes et décors (réduits à quelques objets) sont savamment étudiés... On sent que tout est maîtrisé! Le but: rendre hommage à un véritable artiste, qui a su révolutionner le genre.
Le théâtre se compose d'une grande scène en bois sur deux étages, devant laquelle s'étend une assez grande "fosse": cette fosse accueille le public, qui reste debout, comme au temps de Shakespeare, et qui peut boire des bières, comme au temps de Shakespeare. Parfois, les acteurs traversent cette fosse pour monter sur scène, n'hésitant pas à "bourrer" le public. Le théâtre est construit en cercle, à ciel ouvert (attention à la pluie, donc!) et celui-ci est formé de plusieurs étages de bancs sur lesquels le public qui s'offre des places un peu plus chères peut s'asseoir. Tout est en bois, mais, pour éviter les risques d'incendie (comme celui de 1613), la structure est ignifugée.
D'autres similitudes: le prix des places. En effet, même si il est plus élevé qu'au 16ème siècle, il reste quand même très abordable: on peut trouver des places à 5 livres! Un prix imbattable pour une telle qualité!


(la scène du Globe)


Que voir au Globe?
Déjà, une pièce de Shakespeare, bien entendu! Mais attention: le théâtre, à ciel ouvert, n'est pas ouvert toute l'année, pour des raisons évidentes de température. Renseignez-vous donc sur l'ouverture et sur la programmation proposée! Mais sachez déjà que s'il pleut, la pièce n'est pas annulée. Pensez donc à vous munir d'un sweat à capuche ou d'un bon vieux kaway (pas très chic, mais tellement pratique)!
Vous pouvez également visiter le musée consacré à Shakespeare, qui se trouve dans le Globe, un musée très intéressant, qui vaut le coup d'oeil. Si le théâtre en lui-même vous intéresse, sachez que les visites guidées sont possibles!



(le musée rend hommage à Shakespeare, et plus généralement au théâtre)



Je vous conseille aussi de faire un petit tour à la boutique, vous y trouverez de tout, et de vrais petits trésors (de très belles éditions de l'oeuvre de Shakespeare, d'ailleurs!). Personnellement, je me suis offert un sac sur lequel on trouve une citation tirée de Macbeth, ma pièce préférée de Shakespeare, que j'ai eu la chance d'étudier cette année...

Henry V.
Pendant notre voyage, nous avons la chance de pouvoir voir une pièce au Globe Theatre, debout dans la fosse. Un vrai bonheur! Nous avons vu Henry V, une des pièces de Shakespeare basée sur l'histoire de l'Angleterre, un sujet qu'il aime utiliser dans ses oeuvres. La pièce était superbe, drôle, j'ai personnellement passé un excellent moment avec des acteurs de qualité!
Je dois cependant vous avertir: un bon niveau d'anglais est nécessaire pour profiter pleinement de la pièce. Cependant, vous pouvez emporter avec vous un texte en bilingue, ou simplement admirer la prestation des acteurs!

(l'affiche d'Henry V)

(Jamie Parker, un éblouissant Henry V)



Autre visite: Le Tate Modern:
Que fait le Tate Modern dans un article sur le Globe, me direz-vous, avec raison! Et bien, le Globe est situé juste à côté de ce musée d'art moderne. Personnellement, je n'ai pas vraiment été inspirée par ce musée (les vidéos de gens qui shootent dans des poubelles ne me parlent qu'à certains moments de la journée...), malgré l'impressionnante collection qu'il renferme, et son architecture très moderne, donc je me voyais difficilement faire un article entier sur ce musée. Il peut cependant être une bonne visite à faire pour ceux qui aiment l'art contemporain: le musée est également gratuit, et propose souvent des expositions temporaires (elles payantes). Nous avons cependant pu admirer une pièce de Daniel Hirst, un crâne entièrement serti de diamants, la seule chose que j'ai adoré dans ce musée...

(To Be Or Not To Be...)


En bref, je ne pouvais pas, dans un blog sur la littérature, passer à côté de William Shakespeare, un personnage si important dans l'histoire culturelle de l'Angleterre, mais aussi du monde. Je ne peux que vous conseiller à lire du Shakespeare, Macbeth, Othello, Richard III, Henry V, Romeo and Juliet, ou A Midsummer Night Dream, et toutes les autres, ou vous inciter à aller voir des représentations de ses pièces. Les théâtres français proposent aussi de bonnes adaptations de Shakespeare: j'avais par exemple pu voir Richard III au CDN de Besançon, une version très forte de la pièce, avec un décor d'une sobriété époustouflante! Donc si un jour vous passez par Londres, faîtes un petit arrêt dans ce théâtre mémorable! Et je vous laisse donc sur une citation de Shakespeare, je vous laisse trouver de quelle oeuvre elle vient (si vous trouvez, laissez là en commentaire!):

"Serais-tu aussi chaste que la glace et aussi pure que la neige, tu n'échapperais pas à la calomnie."

AnGee Ersatz*

vendredi 22 juin 2012

London Calling 3: Petit tour politique et royal au coeur de Londres.




C'est parti pour un troisième épisode consacré à mon voyage à Londres! Aujourd'hui, plutôt que de vous présenter un lieu particulier, je vous propose de découvrir un circuit au coeur de la capitale anglaise, un circuit axé autour la politique et de la royauté! En effet, Londres est le centre du pouvoir en Grande-Bretagne, et les nombreux bâtiments politiques et royaux sont rassemblés dans un périmètre que vous pouvez aisément parcourir à pieds, à condition d'avoir des chaussures adaptées!

(God Save The Queen!)


1ère étape, Houses of Parliament: 
Commençons par un peu de culture: ce superbe bâtiment à l'architecture impressionnante porte le nom de palais de Westminster, en raison de son emplacement dans le quartier où se trouve la célèbre abbaye.   Il a été décidé en 1512 qu'il abriterait le parlement, et donc les deux chambres de club-ci, la Chambre des communes et la Chambre des Lords. Sachez que le Parlement se visite en visites guidées, mais seulement sous certaines conditions: renseignez-vous avant! Mais la visite vaut vraiment le coup, les guides sont captivants et donnent plein d'informations sympathiques, des anecdotes... Sinon, vous pourrez quand même prendre des photos, notamment de Big Ben, un des grands symboles londoniens! Et du Parlement, vous aurez une très belle vue, sur le London Eye par exemple. Il s'agit vraiment d'un coin à photos! Pas très loin, vous trouverez aussi Westminster Abbey, l'occasion de visiter ce lieu (voir mon article précédent) ou de faire une petite pause pic-nic.

Informations:
-Adresse: Westminster, London.
-Accès: en métro à l'arrêt Westminster.
-Visite: se renseigner sur le site du Parlement: http://www.parliament.uk/

(Le Parlement et Big Ben)


Ensuite, le 10, Downing Street!
Continuez votre route en remontant Parliament Street, pour arriver vers la deuxième étape de notre circuit, l'adresse du 10, Downing Street. Cette adresse, mondialement connue, est celle de la résidence et du bureau du premier ministre britannique, actuellement David Cameron. L'originalité de cette adresse: la maison est perdue dans une petite rue où toutes les maisons se ressemblent! Une volonté de ''normalité" qui est un peu brisée par l'escouade de policiers qui arpentent le bout de trottoir devant la porte, mais aussi par les grilles qui bloquent l'accès à la rue. Vous pourrez néanmoins contempler de loin la porte du pouvoir...

Informations:
-Adresse: et bien... Le 10 Downing Street, Londres.
-Accès: Westminster en métro, mais il vous faudra marcher un peu!

(image prise sur le net de la fameuse porte)


Trafalgar Square, souvenir de défaite française...
Après cette petite pause politique, remontez Whitehall jusqu'à arriver à Trafalgar Square, place historique destiné à commémorer la victoire anglaise de Trafalgar, victoire remportée sur les Français (et sur Napoléon, ennemi de toujours des Anglais...) et sur les Espagnols, pourtant en surnombre, grâce aux tactiques intelligentes de l'Amiral Nelson, décédé cependant au cours de l'affrontement. Vous trouverez là un moyen de vous reposer un peu les jambes tout en contemplant l'immense colonne de Nelson, surplombée par une statue de l'Amiral victorieux, une belle fontaine, ou encore la belle façade de la National Gallery, où vous pourrez faire un petit tour.

Informations:
-Adresse: Trafalgar Square, London.
-Accès: en métro, arrêt Charing Cross ou Embankment.

(La Colonne Nelson, prise sur le Web)


Avant-dernière étape: le Palais de Buckingham:
Cette fois, vous allez emprunter une très longue rue, baptisée The Mall, pour vous rendre à la prochaine étape de notre parcours, le célèbre Palais de Buckingham. Comme la route est un peu longue, je vous conseille de coupez par l'un des parcs qui le bordent, St James' Park ou Green Park, très agréables et accueillants. Londres est célèbre pour ses parcs d'un vert étincelant, et il serait dommage de ne pas s'y arrêter.
Concernant le Palais de Buckingham, sachez qu'il s'agit de la résidence officielle de la monarchie britannique, et que sa construction a commencé en 1703. La Reine Victoria, qui détient encore le record du plus long règne de la monarchie britannique, fut la première à séjourner dans ce lieu: en sa mémoire, vous trouverez devant le Palais un mémorial qui est dédié à cette grande reine.
Vous ne pourrez pas vous approcher de trop près du Palais, mais essayez d'y venir au moment de la relève de la garde royale, un moment particulièrement intéressant et spectaculaire!

(Buckingham Palace surplombe les alentours)


Informations:
-Adresse: Buckingham Palace, London.
-Accès: en métro, Green Park.
-Relève de la garde: Informations sur la site: http://www.sejour-londres.org/lieux-mythiques/la-releve-de-la-garde-a-buckingham-palace.html

(petit souvenir du Jubilé!)


Pour finir: la Tour de Londres, et ses joyaux...
La dernière étape de notre périple est située assez loin de ses prédécesseurs. Si vous avez mal aux jambes, pourquoi ne pas prendre le métro?
Il s'agit de la Tour de Londres, un monument très ancien puisque sa construction date de 1066, année de l'arrivée de Guillaume le Conquérant au trône d'Angleterre. L'histoire de ce bâtiment est complexe, puisqu'il a tenu à travers les siècles plusieurs rôles, parfois ingrats: dès 1100, elle fut utilisée en tant que prison, tout en étant également une résidence royale. Jusqu'aux Tudors, la Tour de Londres fut surtout utilisée comme résidence royale, mais elle devint sous leur règne un lieu militaire et une prison, parfois un lieu d'exécutions (la pauvre Anne Boleyn mourut là-bas). La Tour tomba quelques siècles plus tard en désuétude, et de nombreux travaux furent entrepris afin de rendre au bâtiment son aspect d'antan. Par la suite, elle accueillit encore des événements sombres, notamment pendant la Seconde Guerre Mondiale. Mais aujourd'hui, la Tour de Londres (dont l'histoire continue d'attirer de nombreux visiteurs) doit son succès au fait qu'elle renferme les joyaux de la couronne, un trésor grandiose qu'il est possible de voir, puisque la Tour se visite pour environ 20 euros. Une petite somme, c'est vrai! Mais si vous n'avez pas les moyens, je vous conseille la saison 2 de la série Sherlock, pour en avoir un petit aperçu!

Informations:
-Adresse: Tower Hill, London.
-Accès: en métro, l'arrêt Tower Hill.
-Visite: n'hésitez pas à consulter différents sites de voyage, qui proposent des offres différentes!

(La Tour de Londres, photo prise sur le Web)


Voilà, quelques lieux historiques, politiques et aussi royaux à voir à Londres. Comme il est difficile de visiter certains d'entre eux, ce circuit a pour but de vous faire voir quand même ces lieux chargés d'intérêt! Personnellement, la visite du Parlement m'a passionnée, je l'ai trouvée passionnante. Si vous pensez à d'autres lieux de ce genre, n'hésitez pas à les laisser en commentaire!

AnGee Ersatz*


Si vous avez aimé...

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